Manifestations « contre les violences policières et le racisme systémique » : au moins 20 000 participants attendus samedi, selon le renseignement territorial
Des dizaines de rassemblements sont prévus samedi, à Paris et dans d’autres grandes villes. Toutefois, les estimations du nombre de participants sont encore « en cours de consolidation », selon un document du renseignement territorial consulté par franceinfo.
Une mobilisation attendue
Une forte mobilisation est prévue pour les manifestations « contre le racisme systémique et les violences policières, pour les libertés publiques, syndicales et la justice sociale » qui auront lieu samedi 23 septembre. Selon un document du renseignement territorial consulté par franceinfo, entre 21 000 et 26 000 participants sont attendus. Cependant, ces chiffres sont « en cours de consolidation » et il est encore difficile d’évaluer la portée réelle de cet appel à manifester.
Un appel soutenu par diverses forces politiques et associations
L’appel à manifester a été lancé après la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un policier le 27 juin. Il émane de partis politiques tels que La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ainsi que d’une centaine d’associations, de syndicats comme la CGT, de divers collectifs et de mouvements comme Extinction Rebellion. Le PCF ne soutient pas cet appel à manifester, tandis que le Parti socialiste a annoncé qu’il ne serait pas présent.
Des risques de troubles à l’ordre public identifiés
Selon le renseignement territorial, entre 70 et 100 déclinaisons locales de cette manifestation ont été recensées. Des risques de troubles à l’ordre public ont été identifiés dans plusieurs villes telles que Angers, Caen, Toulouse, Grenoble, Bordeaux, Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay, Vandœuvre-lès-Nancy et Pau. Le renseignement territorial souligne notamment les risques liés aux courants liés à l’ultragauche qui ont l’habitude de commettre des exactions lors de ces types de manifestations.