Coup d’Etat au Niger : Vladimir Poutine et Assimi Goïta appellent à un règlement pacifique
Les dirigeants russe et malien ont exprimé leur soutien à un règlement pacifique de la crise politique au Niger, qui a été secoué par un coup d’Etat le 26 juillet dernier. Lors d’un entretien téléphonique initié par le Mali, le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant malien Assimi Goïta ont souligné l’importance de trouver une solution politique et diplomatique à la situation.
Solidarité entre le Mali et le Niger
Depuis le coup d’Etat, le Mali a affiché sa solidarité envers les militaires au pouvoir à Niamey. En discutant avec Vladimir Poutine, Assimi Goïta, qui dirige le Mali, a renforcé cette solidarité en appelant à un règlement pacifique dans le pays voisin. Cette déclaration montre la volonté des deux pays de travailler ensemble pour trouver une solution à la crise.
La position de la Cédéao
Dans le même temps, la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a donné son feu vert à une intervention armée contre les militaires au pouvoir au Niger. Cependant, cette intervention serait privilégiée en dernier recours, la Cédéao préférant encourager le dialogue entre les différentes parties. La déclaration de Vladimir Poutine et Assimi Goïta vient donc renforcer cette position, en appelant à la résolution pacifique de la crise.
L’importance d’un règlement diplomatique
En soutenant un règlement pacifique basé sur des moyens politico-diplomatiques, Vladimir Poutine et Assimi Goïta soulignent l’importance de trouver une solution sans recourir à la violence. Cette approche favorise le dialogue et la négociation entre les parties concernées, dans l’espoir de rétablir la stabilité politique au Niger.
Conclusion
La crise politique au Niger a suscité l’intérêt de la communauté internationale, notamment de la Russie et du Mali. Les dirigeants russe et malien ont appelé à un règlement pacifique de la situation, mettant en avant l’importance du dialogue et de la diplomatie. Cette déclaration vient renforcer la position de la Cédéao, qui encourage également le dialogue entre les parties. Il reste à voir comment la situation évoluera et si les différents acteurs parviendront à trouver un terrain d’entente pour résoudre la crise politique au Niger.