Le tournant judiciaire dans l’affaire Ary Abittan
Quelques heures après l’annonce du tournant judiciaire radical pris dans l’affaire Ary Abittan, la jeune femme qui l’accusait de viol avec violences a décidé de réagir en déposant une nouvelle plainte.
Ary Abittan placé sous le statut de témoin assisté
Un an et demi après sa mise en examen, Ary Abittan voit les charges contre lui s’alléger. Le comédien, qui s’était retiré du cinéma suite aux accusations de viol avec violences, a été placé récemment sous « le statut plus favorable de témoin assisté », comme l’a annoncé Le Parisien mercredi. Ce changement important pourrait conduire à un non-lieu et à l’absence de procès pour le comédien.
La réaction de la plaignante
Alors qu’Ary Abittan reste silencieux face à cet allègement des charges, l’avocat de la plaignante a rapidement réagi à cette évolution de l’affaire. Me Arash Derambarsh a annoncé que sa cliente déposerait une nouvelle plainte pour « violences aggravées » à l’encontre d’Ary Abittan. Il a expliqué que sa cliente se considérait comme une victime de violences, avec de nombreuses journées d’ITT et un préjudice physique et moral. Elle souhaite que justice soit rendue de manière sereine et entend utiliser tous ses droits pour accéder à un juge. Les faits visés par cette nouvelle plainte sont les mêmes que ceux dénoncés en 2021.
Une deuxième plainte contre X pour violation du secret de l’instruction
En plus de la plainte contre Ary Abittan, l’avocat déposera également, au nom de sa cliente, une deuxième plainte contre X pour « violation du secret de l’instruction ». Cette plainte fait suite aux révélations faites par Le Parisien sur la récente décision du juge en charge de l’affaire.
La réaction de l’avocate d’Ary Abittan
L’avocate d’Ary Abittan s’est dite satisfaite de ce revirement judiciaire. Elle a déclaré : « Je me réjouis de cette décision remettant en cause le tribunal médiatique qui parfois juge et condamne trop rapidement ». Elle a également souligné que la notoriété était un élément à charge qui condamnait médiatiquement la personne mise en cause avant même que la justice puisse se prononcer, portant ainsi atteinte à la présomption d’innocence.