Des étudiants nigériens fustigent l’ancien régime de Mohamed Bazoum
Depuis le coup d’État au Niger, la jeunesse nigérienne exprime sa déception face à l’ancien régime de Mohamed Bazoum. Les étudiants se mobilisent massivement dans les manifestations à Niamey, dénonçant le manque de travail et de perspectives d’avenir.
Un régime politique décrié
Depuis la prise de pouvoir des militaires putschistes et la détention du président Mohamed Bazoum, les étudiants nigériens expriment leur soutien aux putschistes tout en critiquant vivement l’ancien régime politique. La jeunesse nigérienne ne croit plus en la démocratie et souhaite des changements profonds dans le pays.
Un manque de liberté d’expression
Les étudiants dénoncent le manque de liberté d’expression qu’ils ont connu sous l’ancien régime. Malgré l’existence d’une organisation syndicale étudiante, ces jeunes ne pouvaient pas librement manifester ou faire valoir leurs revendications. Certains d’entre eux ont même été incarcérés pour avoir simplement exprimé leur point de vue.
Un marché du travail difficile
Le Niger fait face à un problème majeur : un marché du travail en pénurie. La population nigérienne est majoritairement jeune, avec près de deux tiers de la population de moins de 18 ans. Les étudiants diplômés se retrouvent confrontés à un système administratif de pistons, rendant difficile l’obtention d’un stage non rémunéré, encore moins d’un emploi. Sans relations ou sans aide pour intégrer le système, il devient très difficile pour les jeunes de trouver un emploi.
Le manque de création de conditions propices
Ibrahim Harouna, président de la Maison de la presse au Niger, déplore le coup d’État, mais critique également les choix du régime déchu. Selon lui, le précédent régime n’a pas créé les conditions nécessaires à l’épanouissement de la jeunesse nigérienne. Il souligne l’absence d’accès au crédit pour les jeunes et la difficulté de disposer des ressources nécessaires pour développer des activités professionnelles.
Une mobilisation étudiante persistante
Malgré le coup d’État, les étudiants nigériens ne baissent pas les bras. Ils continuent de se mobiliser et organisent des rassemblements en soutien aux militaires putschistes. Ils expriment ainsi leur mécontentement face à l’ancien régime et leur volonté de changement pour un avenir meilleur.
En conclusion, les étudiants nigériens sont déterminés à dénoncer l’ancien régime de Mohamed Bazoum et à exiger des changements dans le pays. Ils revendiquent une plus grande liberté d’expression, des opportunités d’emploi et de meilleures perspectives d’avenir. La jeunesse nigérienne aspire à un avenir plus prometteur et espère que le coup d’État sera le début d’une nouvelle ère pour le pays.