Des commerçants meurtris après les dégradations de leurs magasins
Un mois après les émeutes
Après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, certaines communes ont été durement touchées et tentent désormais de réparer les dommages.
Des commerçants qui ont tout perdu
Certains commerçants ont tout perdu dans ces violences urbaines. Agnès Fraudeau, une bouchère de Poitiers, a vu son magasin brûler lors de la nuit des émeutes. Après 17 ans de travail, elle ne souhaite pas se réinstaller au même endroit. La vue de son magasin détruit est trop difficile à supporter pour elle.
Aucune indemnisation à ce jour
Pour de nombreux commerçants touchés, la situation est intenable. Ils n’ont à ce jour bénéficié d’aucune indemnisation. Les dégradations ont également causé un traumatisme chez certains d’entre eux.
L’espoir d’une reconstruction
Malgré les difficultés, la plupart des commerçants souhaitent avant tout la renaissance de leur quartier. La reconstruction prendra au moins un an, mais ils gardent espoir de pouvoir redonner vie à leur activité et à leur quartier.