« Non, il n’y a pas d’accident » : l’avocat de la famille de l’adolescent en état de mort cérébrale dénonce la collision avec la police à Elancourt
Ce vendredi, Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille de Sefa, un adolescent de 16 ans gravement blessé lors d’une collision avec un véhicule de police à Elancourt, a affirmé sur franceinfo qu’il n’y avait pas eu d’accident. Selon lui, « le véhicule de police a tenté d’aller au contact de la moto en lui coupant la route ». L’avocat se base sur le témoignage d’une personne présente qui aurait vu le véhicule de police foncer vers la moto. Yassine Bouzrou a également demandé que l’enquête soit délocalisée, estimant que le parquet de Versailles n’est pas compétent pour gérer cette affaire de manière adéquate.
Des tentatives pour discréditer la thèse de l’accident
La thèse de l’accident a été remise en question par Yassine Bouzrou, affirmant que plusieurs éléments confirment que le véhicule de police a intentionnellement percuté la moto. Il révèle qu’une course-poursuite avait eu lieu entre les deux véhicules de police et la moto, que les policiers avaient leur gyrophare et qu’ils tentaient d’interpeller le conducteur de la moto. Yassine Bouzrou accuse également les policiers d’avoir utilisé la méthode du tamponnage, qui consiste à percuter délibérément une moto pour l’arrêter.
Une plainte pour tentative d’homicide volontaire
La famille de l’adolescent a déposé une plainte pour tentative d’homicide volontaire. Yassine Bouzrou affirme que les policiers sont responsables de la collision et estime qu’il n’est pas normal qu’ils soient remis en liberté sans aucune poursuite judiciaire. Il qualifie cette situation de scandaleuse et demande que la justice respecte le droit en poursuivant ces policiers.
Des déclarations policières mensongères
D’après Yassine Bouzrou, les premières déclarations des policiers étaient mensongères et ont tenté de minimiser la responsabilité du véhicule de police dans la collision. Il accuse la procureure de la République de Versailles de traiter le dossier de manière scandaleuse et affirme avoir demandé un dépaysement de l’affaire. Il estime que le parquet de Versailles n’est pas compétent pour gérer correctement cette affaire.
Cet incident à Elancourt soulève des questions concernant les pratiques policières et l’utilisation de la force. La famille de l’adolescent attend que la vérité éclate et que justice soit rendue.