Gérald Darmanin appelle les policiers à « reprendre le travail »
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a rencontré les organisations syndicales de la police lors d’une réunion organisée le jeudi 27 juillet. Pendant cette réunion, le ministre a appelé les fonctionnaires à « reprendre le travail ». Selon lui, le mouvement de protestation met en difficulté les plus fragiles de la société.
Les conséquences du mouvement de protestation
Les manifestations policières se manifestent principalement par des mises en code 562, qui signifie un service minimum assuré dans les unités, ainsi que par des arrêts maladie. Bien que difficilement quantifiables, ces protestations ont eu un impact sur le fonctionnement de la justice. En effet, le nombre de défèrements devant les tribunaux a été réduit de moitié à Paris ces deux derniers jours en raison du mouvement de protestation des policiers. Certains sont en service minimum, d’autres sont en arrêt maladie.
L’origine du mouvement de contestation
Ce mouvement de protestation a débuté suite à la mise en examen de quatre policiers de la BAC de Marseille pour « violences volontaires ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours » et du placement en détention provisoire de l’un d’entre eux. Ils sont soupçonnés d’avoir roué de coups un jeune homme lors des émeutes. Cette affaire a créé une onde de choc au sein de la police, qui se traduit maintenant par des manifestations et des protestations.
En résumé, Gérald Darmanin a appelé les policiers à reprendre le travail, arguant que le mouvement met en difficulté les plus vulnérables. Cependant, les protestations continuent et ont entraîné une réduction du nombre de défèrements devant la justice. Ces manifestations ont été déclenchées par le placement en détention provisoire d’un policier accusé de violences.