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mercredi, octobre 4, 2023

Découverte révolutionnaire sur la guerrière de l’âge du fer grâce à une méthode novatrice sur les protéines

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Archéologie : le mystère d’une guerrière de l’âge du fer élucidé grâce à une technique de recherche sur les protéines

L’histoire débute en 1999, lorsqu’un paysan britannique découvre une sépulture vieille de 2 000 ans sur l’archipel des Scilly, au sud-ouest de l’Angleterre. Cette sépulture intrigue les archéologues en raison de ses nombreux objets funéraires, dont une épée, un bouclier et un miroir. La question se pose alors : homme ou femme ?

Pour résoudre cette énigme, les Monuments historiques publics décident d’utiliser la protéomique, une technique d’archéologie qui explore les protéines. Malheureusement, aucun ADN exploitable n’est retrouvé, mais les chercheurs parviennent à identifier une protéine spécifique : l’amélogénine. Cette protéine prend une forme différente selon le sexe biologique. Dans ce cas précis, l’analyse de l’amélogénine confirme qu’il s’agit d’une femme, probablement morte jeune, vers 20 ou 25 ans, selon l’usure dentaire.

Les îles des Scilly étaient situées sur une route régulièrement empruntée par les raids ennemis. Des raids visant à capturer des femmes et des enfants pour les vendre comme esclaves à l’empire romain. Étant donné qu’il y avait très peu de tombes sur l’île, les femmes devaient participer à la défense. La présence d’une épée dans la sépulture suggère donc que la personne enterrée était probablement une guerrière, voire une cheffe de guerre lors de certains raids. En ce qui concerne le miroir, il s’avère être un objet rare dans le sud-ouest de l’Angleterre à cette époque. Son usage le plus probable était d’envoyer des faisceaux clignotants pour signaler un danger aux îles voisines ou aux navires, ou peut-être qu’il servait à purifier les guerriers à leur retour.

Cette découverte revêt une grande importance pour les monuments historiques britanniques. Selon leur communiqué, ces femmes guerrières annoncent l’émergence d’autres figures célèbres, comme la reine celte Boudicca, qui au 1er siècle après Jésus-Christ, initiara un soulèvement contre les Romains.

En utilisant la protéomique, une technique d’exploration des protéines, des archéologues ont pu élucider le mystère entourant une sépulture vieille de 2 000 ans sur l’archipel des Scilly, au sud-ouest de l’Angleterre. La présence d’une épée et d’un miroir dans la tombe pose la question du genre de la personne enterrée. Grâce à la découverte d’une protéine spécifique, l’amélogénine, les chercheurs ont pu confirmer qu’il s’agissait d’une femme. Cette découverte suggère que les femmes de l’île participaient activement à la défense contre les raids ennemis et que certaines d’entre elles pouvaient même jouer un rôle de guerrières ou de cheffes de guerre. Le miroir, quant à lui, aurait pu servir à envoyer des signaux lumineux pour signaler un danger ou à purifier les guerriers lors de leur retour. Cette découverte est considérée comme un témoin important de l’émergence de femmes guerrières dans la société celte.

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