La députée écologiste s’explique sur sa déclaration polémique concernant le réchauffement climatique
Une déclaration qui a suscité de vives réactions
Le jeudi 13 juillet, Sandrine Rousseau a choqué la communauté scientifique et de nombreux internautes en postant un tweet alarmant sur les réseaux sociaux. La députée écologiste a déclaré : « Il fait 60 degrés en Espagne ». Cette déclaration a rapidement fait réagir les internautes, suscitant une vague de critiques.
Une clarification nécessaire
Face à ce déferlement de critiques, Sandrine Rousseau a publié un nouvel article sur ses réseaux sociaux ce week-end. Elle y interrogeait ses followers sur la question de savoir si elle nuisait davantage à la cause du climat ou à celle du féminisme. Elle a ensuite annoncé qu’elle expliquerait sa démarche lors d’une intervention sur BFM lundi.
Un entretien pour justifier son tweet
Comme promis, la députée était présente sur le plateau de BFMTV ce lundi 17 juillet pour expliquer sa prise de position. La journaliste a souligné que la déclaration de Sandrine Rousseau avait été vivement critiquée par la communauté scientifique.
Des précisions apportées
Sandrine Rousseau a tenu à préciser qu’elle avait initialement mentionné dans son tweet qu’elle parlait de la température au sol, avant de le supprimer et de simplement écrire « il faisait 60 degrés en Espagne ». Cette nuance est importante car il est question ici de la température au ras du sol et non de la température de l’air.
Alerte sur la biodiversité menacée
La députée a justifié sa démarche en expliquant qu’elle voulait alerter sur les conséquences de cette température pour la biodiversité. Elle a souligné que la température au sol de 60 degrés n’est pas un cas nouveau, contrairement à l’augmentation de la température en surface de 2 degrés en moyenne.
Des fondations fragilisées
Sandrine Rousseau a également évoqué ses connaissances en matière de fissures dans les maisons, affirmant que les fondations des maisons peuvent atteindre une température de 60 degrés et se fissurer en conséquence.
Un appel à l’action
La députée a insisté sur le fait qu’elle voulait provoquer une prise de conscience et une mobilisation autour du réchauffement climatique. Elle souhaite que les gens se rendent compte de la gravité et de l’ampleur de ce problème. Elle conclut en affirmant que la déclaration de 60 degrés au sol n’est pas une question de liberté scientifique, mais plutôt un appel à l’action.