Des cours de SVT « un peu trop odorants » à Menton
Pour certains élèves de 5e du collège André-Maurois, situé à Menton, près de Nice, les cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) qui suivent ceux d’Éducation Physique et Sportive (EPS) auraient pris une tournure olfactive plutôt désagréable. Selon France Bleu Azur, leur enseignante souffre de « réactions inflammatoires » causées par les produits parfumés, ce qui a conduit cette dernière à demander aux parents de signer un mot s’assurant que leurs enfants viennent en classe sans déodorant.
Des restrictions également sur d’autres produits
Outre les déodorants, la liste des produits contre-indiqués comprend également le parfum, la laque et le gel pour les cheveux. Cette liste a été transmise aux familles dès la rentrée scolaire. Le rectorat de Nice a été contacté par 20 Minutes pour obtenir plus d’informations, mais il a refusé d’en dévoiler davantage, invoquant le secret médical. Cependant, un représentant a confirmé qu’un aménagement avait été mis en place depuis plusieurs années pour accommoder ce problème. Une porte-parole du rectorat a également souligné que tout était fait pour que les enseignants puissent travailler dans de bonnes conditions, ajoutant que la professeure en question bénéficiait du statut d’adulte handicapé.
Des avis partagés parmi les parents
La démarche de l’enseignante a suscité des réactions mitigées parmi les parents. Certains la trouvent étrange, tandis que d’autres la comprennent totalement. Certains ont néanmoins pris des mesures pour s’adapter, en achetant par exemple des déodorants sans parfum, qui sont donc compatibles avec les exigences de l’enseignante.
Un cas similaire dans les Alpes-Maritimes
Il est intéressant de noter que cet incident n’est pas le seul cas récent d’adaptation dans les écoles de la région. Récemment, le maire de Nice, Christian Estrosi, a alerté le gouvernement après que des enfants de CM1 et CM2 aient été surpris en train de réaliser des « prières musulmanes » lors des heures de classe. De plus, des élèves de CM2 d’autres écoles de la région vont devoir repasser un test d’entrée au collège après avoir bénéficié de l’aide de personnes extérieures lors de l’examen initial.