Les prix dans les supermarchés : une baisse attendue mais reportée
Une promesse du ministre des Finances
Dans une récente intervention sur RMC, Bruno Le Maire, ministre des Finances, a annoncé une baisse des prix dans les supermarchés dès le mois de juillet. Il a même précisé que des sanctions seront prises à l’encontre des enseignes qui ne suivraient pas cette tendance à la baisse sur certains produits.
Michel-Édouard Leclerc nuance les propos du ministre
Malgré cette annonce optimiste, Michel-Édouard Leclerc, PDG du Groupe Leclerc, estime quant à lui que cette baisse n’interviendra pas avant la fin de l’été. Il a expliqué lors d’une interview sur BFM TV que les négociations avec les fournisseurs auront lieu tout au long du mois de juillet. Cependant, étant donné que bon nombre d’entreprises sont fermées en août, il est plus réaliste de considérer que les effets de ces négociations ne se feront sentir qu’à partir de septembre ou octobre.
Le réalisme du fonctionnement du marché français
Pour Michel-Édouard Leclerc, les délais nécessaires pour passer commande et mettre en place ces nouvelles conditions tarifaires font que la baisse effective des prix aura lieu à la rentrée des classes. Il estime que malgré les éventuelles publicités en juillet ou les premiers rabais, l’impact réel sur les prix ne pourra être constaté qu’à partir de la période de septembre ou octobre.
Une baisse des prix espérée mais repoussée
Malgré les annonces du ministre des Finances, il semble donc que les consommateurs devront encore patienter avant de constater une baisse significative des prix dans les supermarchés. La situation économique actuelle ne permet pas d’envisager une réduction immédiate des tarifs, et Michel-Édouard Leclerc estime que la rentrée de septembre ou d’octobre sera le moment propice pour observer une réelle baisse des prix des produits de première nécessité.