Des scientifiques reconstituent l’ARN du tigre de Tasmanie
Les chercheurs ont réussi à reconstruire les séquences d’ARN d’une espèce disparue, le tigre de Tasmanie. C’est une première scientifique qui permet d’en apprendre davantage sur cet animal emblématique.
L’ARN, une molécule instable mais précieuse
L’ARN est une molécule qui régule l’expression des gènes dans l’organisme. Contrairement à l’ADN, l’ARN est plus instable et se fragmente rapidement. Les biologistes ont dû adapter les protocoles d’analyse pour récupérer les séquences d’ARN du tigre de Tasmanie.
Découverte de nouvelles informations sur l’animal
Grâce à l’analyse des séquences d’ARN, les chercheurs ont pu observer des variations dans l’expression des gènes, notamment dans les tissus de la peau. Ils ont identifié des séquences codant pour des protéines liées à la contraction et l’étirement des muscles. De plus, ils ont également trouvé de l’ARN provenant de virus qui infectaient l’animal.
Ouverture à de nouvelles possibilités d’étude
Cette première réussite ouvre la voie à de nouvelles études sur les espèces disparues. Les spécimens conservés dans les musées pourraient être candidats à ce type d’analyse. De plus, cela pourrait également permettre l’étude des virus anciens. Certains chercheurs espèrent même pouvoir faire revivre des espèces disparues grâce à ces avancées.
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