Des étudiants nigériens dénoncent l’ancien régime de Mohamed Bazoum
Depuis le coup d’État au Niger, la jeunesse nigérienne exprime son soutien aux militaires putschistes et en profite pour critiquer le régime politique précédent. Les étudiants pointent du doigt le manque de travail et de perspectives d’avenir dans le pays.
Des jeunes engagés dans la contestation
À Niamey, la capitale nigérienne, les étudiants se mobilisent depuis le 26 juillet en organisant des manifestations de soutien aux putschistes. Moustapha, étudiant syndicaliste, considère que ce soulèvement est le résultat d’un manque de liberté d’expression et de répression lors des précédentes manifestations.
Un accès au travail difficile
Au Niger, où deux tiers de la population a moins de 18 ans, de nombreux diplômés se retrouvent sans emploi. Abakar dénonce l’absence de perspectives offertes par l’ancien régime de Mohamed Bazoum et Mahamadou Issoufou. Selon lui, il est très difficile d’obtenir un emploi dans le pays sans avoir des relations ou des pistons dans le système.
Une jeunesse en quête de conditions favorables
Ibrahim Harouna, acteur de la société civile, déplore le coup d’État mais critique également les décisions prises par le régime précédent. Il estime que les jeunes ne peuvent s’épanouir lorsque les conditions nécessaires ne sont pas créées. Il souligne notamment le manque d’accès au crédit et les difficultés pour démarrer une activité.
La mobilisation continue
Malgré le changement de régime, les étudiants nigériens prévoient de continuer leur mobilisation. Un prochain rassemblement est prévu au stade olympique pour soutenir les militaires putschistes.
En résumé, les étudiants nigériens soutenant le coup d’État dénoncent l’ancien régime de Mohamed Bazoum pour son manque de travail et de perspectives d’avenir. Ils critiquent également le système administratif de pistons qui rend difficile l’accès à l’emploi et aux stages non rémunérés. Malgré le renversement du pouvoir, la jeunesse nigérienne continue de se mobiliser pour faire entendre ses revendications.