Les Uruguayens face à la consommation d’eau salée en raison de la sécheresse
La députée écologiste Sandra Regol a alerté sur la situation en Uruguay, affirmant que les autorités utilisaient de l’eau salée en raison du manque d’eau lié à la sécheresse. Cette affirmation est exacte, bien que la situation se soit améliorée depuis juillet.
La situation de la sécheresse en Uruguay
Au mois d’avril, la capitale de l’Uruguay, Montevideo, a été confrontée à une sécheresse sévère qui a entraîné une quasi-disparition de l’eau potable dans les réservoirs. Les autorités ont donc prélevé de l’eau salée dans le fleuve Rio de la Plata, là où il se jette dans l’océan Atlantique. Par conséquent, l’eau fournie à la moitié de la population uruguayenne était non conforme aux normes, avec des taux de sodium deux fois supérieurs et de chlorure trois fois supérieurs à ce qui est autorisé. Depuis mi-juillet, les taux sont revenus dans les normes grâce aux précipitations, mais la situation reste précaire.
Conséquences pour la population
De nombreuses conséquences ont découlé de cette crise de l’eau en Uruguay. Tout d’abord, les autorités ont conseillé fortement de ne pas consommer l’eau du robinet, en particulier pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou cardiaque et les femmes enceintes. Par conséquent, une partie de la population s’est tournée vers l’achat d’eau en bouteille, ce qui représente un coût élevé. Pour aider les habitants à amortir le coût, le gouvernement a supprimé la TVA sur l’eau minérale. Par ailleurs, de nombreux appareils électroménagers comme les chauffe-eau et les lave-linge ont commencé à tomber en panne en raison de la teneur élevée en sodium de l’eau.
Causes de la crise de l’eau
Plusieurs facteurs expliquent cette crise de l’eau en Uruguay. Tout d’abord, le pays est confronté à l’une des pires sécheresses de son histoire, qui dure depuis plus de trois ans. De plus, la gestion de la ressource en eau est problématique, avec environ la moitié de l’eau qui se perd en raison de fuites avant d’arriver aux foyers. L’ONU a également critiqué la surexploitation de l’eau par certaines industries, au détriment de la population.
En conclusion, la députée écologiste a raison de soulever la question de l’utilisation d’eau salée en Uruguay en raison de la sécheresse. Cependant, il est important de noter que la situation s’est améliorée depuis juillet grâce aux précipitations. Néanmoins, les problèmes liés à la gestion de l’eau et à la surexploitation de cette ressource restent des défis à surmonter pour l’Uruguay.