18.5 C
Paris
jeudi, septembre 28, 2023

Écologistes condamnés pour vandalism à la préfecture de Tours

Date:

Titre: Tours : cinq militants écologistes condamnés pour des actes de protestation climatique

Sous-titre 1: Les activistes condamnés à une amende et des dommages et intérêts

Les cinq militants du groupe écologiste Dernière Rénovation ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Tours pour avoir aspergé de peinture la préfecture d’Indre-et-Loire le 22 mars dernier. Ces actes étaient une façon pour les militants de dénoncer l’inaction du gouvernement face au réchauffement climatique. Les jeunes femmes et hommes âgés entre 19 et 28 ans ont écopé d’une amende de 1 000 euros chacun. De plus, ils doivent payer près de 35 000 euros de dommages et intérêts au conseil départemental d’Indre-et-Loire et à la métropole de Tours pour le nettoyage des infrastructures touchées.

Sous-titre 2: La préfecture reconnue comme victime symbolique

La préfecture d’Indre-et-Loire, qui s’était constituée partie civile, a également été reconnue comme victime, bien que la plupart des dégâts aient été commis sur des bâtiments appartenant au conseil départemental. Malgré cela, la préfecture n’avait pas demandé de dommages et intérêts. Les amendes infligées aux militants, dont certaines avec sursis, ont été en grande partie conformes aux réquisitions du parquet.

Sous-titre 3: L’état de nécessité non reconnu par la présidente du tribunal

Lors de l’audience qui s’est déroulée le 23 août, les cinq militants ont admis les faits en soulignant l’urgence d’agir face à la crise climatique. L’un d’eux a affirmé qu’ils avaient fait leur devoir, tandis qu’une autre, interne en médecine, a expliqué qu’elle était sur le banc des prévenus en tant que médecin consciente des conséquences sanitaires du changement climatique. Cependant, la présidente du tribunal, Marie-Pierre Merle, a jugé que l’état de nécessité invoqué par les militants n’était pas établi. Elle a reconnu la réalité du danger du réchauffement climatique, mais elle a estimé que les actions des militants n’étaient pas justifiées. Selon elle, ils ont choisi la voie de l’illégalité et leur action n’était pas nécessaire dans une société démocratique.

En conclusion, les cinq militants écologistes de Dernière Rénovation ont été condamnés à une amende et à payer des dommages et intérêts pour avoir aspergé de peinture la préfecture d’Indre-et-Loire. Le tribunal a jugé que leur action, bien que motivée par l’urgence climatique, n’était pas justifiée. Cette décision soulève des questions sur les limites de l’activisme écologique et les moyens légaux de se faire entendre dans une société démocratique.

Sur le meme sujet

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici