Eminem interdit au candidat républicain Vivek Ramaswamy de reprendre un de ses morceaux
Le rappeur Eminem a demandé au candidat républicain Vivek Ramaswamy de cesser d’utiliser sa musique lors de ses meetings politiques. Cela n’est pas la première fois qu’un artiste refuse de voir sa musique utilisée par un homme politique conservateur.
Rapper sur Lose Yourself lors d’un meeting politique
Lors d’un rassemblement dans l’Iowa, le candidat républicain Vivek Ramaswamy a choisi de rapper sur le morceau Lose Yourself d’Eminem. Cependant, cela n’a pas été du goût de l’artiste, qui souhaite que sa musique ne soit pas utilisée par des politiciens conservateurs.
Eminem refuse l’utilisation de sa musique par un candidat conservateur
La raison pour laquelle Eminem a sommé Vivek Ramaswamy de cesser d’utiliser sa musique n’est pas spécifiquement liée à la performance du candidat, mais plutôt à ses discours anti-migrants. Eminem compte plus de 40 millions de fans sur les réseaux sociaux, un véritable atout pour attirer de nouveaux électeurs.
Une histoire qui se répète
Ce n’est pas la première fois qu’un artiste refuse l’utilisation de sa musique par un homme politique. Dans les années 80, Bruce Springsteen a refusé que Ronald Reagan utilise sa chanson Born in the USA lors de sa campagne. En 2000, Tom Petty a également refusé que George W. Bush utilise sa musique. En 2008, de nombreux artistes ont refusé de céder leurs titres à John McCain, comme Van Halen, les Foo Fighters, Abba ou encore Frankie Valli. Les Rolling Stones ont également remporté une bataille juridique contre Donald Trump lors de l’élection de 2016.
Eminem s’est tourné vers le BMI, l’organisme américain chargé de la protection des droits musicaux, pour faire respecter son choix et empêcher Vivek Ramaswamy d’utiliser sa musique dans ses meetings politiques. Cette affaire met en lumière une problématique récurrente entre les artistes et les politiciens conservateurs américains.
Ainsi, Eminem a pris position en interdisant au candidat républicain Vivek Ramaswamy de reprendre un de ses morceaux lors de ses meetings politiques. Cette décision s’inscrit dans une longue histoire de refus de la part des artistes de voir leur musique utilisée à des fins politiques par des conservateurs américains.