Cinq Afghanes évacuées vers la France : « Ce n’est pas du tout une décision politique du gouvernement français », tempère une association
La présidente de l’association « Afghanistan Libre », Chékéba Hachemi, estime que ces évacuations sont le résultat du travail des ONG. Elle appelle l’État français à donner davantage de visas.
« Ce n’est pas du tout une décision politique du gouvernement français », souligne l’association
Selon Chékéba Hachemi, présidente et fondatrice de l’association Afghanistan Libre, l’évacuation de cinq Afghanes vers la France n’est pas une décision politique du gouvernement français. Elle affirme que les ONG ont joué un rôle essentiel dans leur arrivée en France.
Les ONG engagées depuis des mois et des mois pour aider ces femmes
Chékéba Hachemi explique que les ONG se battent depuis des mois, voire des années, pour faire venir ces cinq femmes afghanes en France. Elle souligne que derrière ces évacuations, il y a un travail acharné des ONG qui œuvrent en faveur des droits des femmes en Afghanistan.
Les droits et les libertés des femmes afghanes en recul
Depuis l’arrivée des talibans au pouvoir en août 2021, les droits et les libertés des femmes en Afghanistan ont drastiquement reculé. Chékéba Hachemi lance un appel au gouvernement français pour faciliter l’obtention de visas pour les femmes qui sont visées par le régime taliban.
Difficultés pour obtenir un visa et fuir l’Afghanistan
Les femmes afghanes qui souhaitent quitter le pays n’ont que deux possibilités : se rendre soit au Pakistan, soit en Iran. Cependant, ces routes sont très dangereuses et les conditions de vie une fois arrivées dans ces pays voisins sont souvent terribles. Chékéba Hachemi dénonce les difficultés pour obtenir un visa, notamment de la part des consulats européens, et demande aux pays européens, dont la France, de sécuriser les périples de ces femmes.
Des visas difficiles à obtenir
Chékéba Hachemi souligne que l’obtention d’un visa n’est pas facile. Elle affirme que les grandes organisations telles que France Terre d’Asile ont dû travailler pendant des mois pour obtenir un visa pour ces cinq femmes afghanes. Elle insiste sur l’importance de donner plus de visas pour permettre aux femmes de quitter l’Afghanistan dans des conditions sûres.
Le besoin de soutenir les femmes afghanes sur place
Chékéba Hachemi rappelle que le but n’est pas seulement d’exfiltrer les femmes afghanes, mais surtout de leur permettre de vivre dans de meilleures conditions en Afghanistan. Elle insiste sur l’importance de soutenir les femmes sur place et de travailler pour améliorer leurs conditions de vie.