Le photographe Siegfried Modola récompensé par le Visa d’or News à Visa pour l’image
La 35e édition du festival international de photojournalisme Visa pour l’image a décerné le Visa d’or News au photographe Siegfried Modola pour son travail sur la rébellion Karen en Birmanie. Ce prix, considéré comme la plus prestigieuse récompense du festival, a été remis à Perpignan le samedi 9 septembre. Le reportage de Modola, intitulé « La révolution armée en Birmanie », a demandé deux ans de travail et a été publié par le Globe & Mail.
Des nominés de grande qualité
Parmi les autres nominés, Michael Bunel (Le Pictorium) a été nominé pour son reportage sur les ONG secourant les personnes en exil qui traversent la Méditerranée. Tyler Hicks (The New York Times) était également nominé pour son travail sur la ville en guerre de Bakhmout en Ukraine. L’an dernier, c’est le photographe ukrainien Evgeniy Maloletka (Associated Press, AP) qui avait remporté le Visa d’or News pour ses reportages dans Marioupol bombardée.
Les thématiques mises en lumière cette année
La 35e édition de Visa pour l’image a mis en lumière deux thématiques principales. Premièrement, l’impact de l’activité humaine sur la planète et le climat, qui a été abordé dans de nombreuses expositions. Deuxièmement, les routes périlleuses de l’exil et notamment la situation en Ukraine. Tyler Hicks a notamment remporté le Visa d’or de la presse quotidienne pour son travail à Bakhmout, ville emblématique de la résistance des Ukrainiens contre l’invasion Russe.
Les autres récompenses décernées
Outre le Visa d’or News, d’autres prix ont été remis lors du festival. Virginie Nguyen Hoang a reçu le Visa d’or de l’information numérique France Info pour son web documentaire sur le quotidien des Ukrainiens. Ebrahim Noroozi (AP) a été récompensé du Visa d’or magazine pour son travail en Afghanistan. Le Visa d’or humanitaire du CICR a été remis à Federico Rios Escobar pour ses reportages sur l’enfer du Darién. Enfin, différentes bourses ont été attribuées pour soutenir les projets de photographes.
Un focus sur les révoltes en Iran
Cette édition de Visa pour l’image a également mis en avant les révoltes en Iran avec une exposition collective d’anonymes, qui reflète la difficulté pour les photographes de travailler et de s’identifier dans ce pays. Le festival, qui a débuté le 2 septembre, propose des projections, des rencontres avec les photographes et des débats jusqu’au 17 septembre. Les 24 expositions du festival restent ouvertes au public pendant cette période.