Sommet du G20 : un bilan sans condamnation de l’invasion russe en Ukraine
Les pays émergents privilégient le consensus
Le G20 s’est conclu en Inde sans condamner explicitement l’invasion russe en Ukraine. Malgré la colère du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, les pays émergents ont choisi de ne pas prendre parti entre Moscou et Kiev. Au lieu de cela, la déclaration finale ne mentionne que l’emploi de la force, dans une tentative de parvenir à un consensus. Selon certains analystes, cette absence de mention de la Russie peut être considérée comme une concession envers ce pays.
Cependant, cela n’a pas suffit à apaiser les États-Unis et leurs alliés occidentaux qui considèrent que le G20 n’a pas fait preuve de fermeté sur cette question. D’un autre côté, la Russie voit dans cette décision un succès diplomatique.
Aucune avancée sur la question du climat
Le sommet du G20 n’a pas non plus permis de trouver un accord sur la réduction des énergies fossiles. Les chefs d’État présents n’ont même pas réussi à mentionner leur désaccord à ce sujet dans la déclaration finale. Cette absence de progrès a été vivement critiquée par le président français Emmanuel Macron qui estime que les résultats sont insuffisants.
Cette décision soulève des questions quant à l’engagement des pays du G20 dans la lutte contre le changement climatique et la transition vers des énergies plus durables.
En conclusion, le sommet du G20 a laissé plusieurs questions en suspens. L’absence de condamnation de l’invasion russe en Ukraine et le manque d’avancées sur la question du climat ont suscité des critiques et déception. Il reste à voir comment ces sujets seront traités lors des prochains sommets et quelles actions concrètes seront prises pour faire face à ces défis mondiaux.