Mort d’Hélène Carrère d’Encausse : un hommage unanime à « un être d’exception »
La vie et l’héritage d’Hélène Carrère d’Encausse
Première femme à avoir été à la tête de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse s’est éteinte samedi 5 août à l’âge de 94 ans. Sa mort a suscité de nombreuses réactions dans le monde politique et littéraire, rendant hommage à « un être d’exception ».
Un académicien dévoué à sa tâche
L’académicien Jean-Christophe Rufin rend hommage à Hélène Carrère d’Encausse en soulignant son dévouement à sa tâche au sein de l’Académie française. Il mentionne également son amour inconditionnel de la France et de la langue française, défendu avec force. Malgré les critiques concernant sa proximité avec le pouvoir russe, Rufin insiste sur la passion et la détermination de Carrère d’Encausse envers la Russie et son souhait de maintenir une relation durable entre la France et ce pays.
Une femme de curiosité encyclopédique
L’académicien Jean-Marie Rouart salue Hélène Carrère d’Encausse comme une femme amusante et d’une curiosité encyclopédique. Il mentionne son destin admirable de courage, ayant surmonté les obstacles de son passé familial pour devenir une femme d’influence et de renommée.
Une grande dame de la culture et de la littérature française
Jack Lang, ancien ministre de la Culture, rappelle l’importance d’Hélène Carrère d’Encausse pour l’Académie française et la culture française en général. Il fait part de sa solide érudition et de sa conviction inébranlable pour la construction de l’Europe. Lang reconnaît cependant qu’elle a peut-être manqué de clairvoyance vis-à-vis de Vladimir Poutine dans ses dernières années.
Une historienne habitée par la passion de la vérité
La Première ministre Élisabeth Borne rend un hommage à Hélène Carrère d’Encausse en soulignant sa passion pour la vérité et son engagement en tant qu’historienne et écrivaine. Borne met en avant son témoignage incontournable sur la Russie et l’URSS, tiré de ses racines personnelles.
Un héritage indéniable
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, rend hommage à Hélène Carrère d’Encausse en soulignant sa contribution à la défense de la langue et de la culture française. Il se souvient également de son intelligence, de son sens de l’humour et de son engagement pour la liberté. Pierre Moscovici, ancien ministre chargé des Affaires européennes, rappelle son impact sur les études sur l’Union soviétique et la Russie. Anne Hidalgo, maire de Paris, se souvient d’une femme de conviction et d’une Européenne convaincue à l’intelligence vive.
En conclusion, la mort d’Hélène Carrère d’Encausse a suscité une grande émotion dans le monde politique et littéraire. Son héritage en tant qu’historienne et première femme à avoir dirigé l’Académie française restera gravé dans les annales de la culture française.