Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du mardi 18 juillet
Les réserves de Kiev pour sa contre-offensive, selon Washington
Le chef d’état-major américain, Mark Milley, a déclaré que les Ukrainiens faisaient face à des soldats russes qui ont eu le temps d’établir de solides défenses, notamment de redoutables champs de mines, des barbelés ou des tranchées. Kiev est dotée « d’une importante puissance de combat qui n’a pas encore été engagée » et la préserve actuellement, a estimé Mark Milley. Il estime qu’il est « bien trop tôt » pour dire si cette contre-offensive est un échec.
L’avancée de l’armée russe
L’armée russe a fait état d’une rare avancée, d’un kilomètre et demi, mardi. Dans la zone de Koupiansk, les unités du groupement Ouest ont poursuivi avec succès des opérations offensives. L’avance totale a été jusqu’à deux kilomètres de front et jusqu’à un kilomètre et demi en profondeur, selon le ministère de Défense russe. Il a également indiqué avoir touché, à Odessa, les sites utilisés par Kiev pour préparer l’attaque de la veille contre l’important pont de Crimée.
Le G20 divisé sur le conflit en Ukraine
Les dirigeants du G20 réunis en Inde n’ont pas trouvé de compromis sur le conflit en Ukraine. En raison notamment de divergences sur ce sujet, ils ont échoué à se mettre d’accord. Les discussions du G20 ont pris fin au lendemain du refus de Moscou d’étendre l’accord autorisant les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire. Cette décision a été condamnée par « plusieurs membres » du G20. La fin de l’accord sur les céréales ukrainiennes inquiète la communauté internationale.
Les réactions internationales
« J’exhorte les parties prenantes à résoudre les problèmes pour permettre la reprise du passage continu et sécurisé des céréales et engrais d’Ukraine et de Russie vers les régions qui en ont besoin, notamment l’Afrique », a déclaré le président de la Commission de l’Union africaine. Emmanuel Macron a déclaré que « le roi est nu, pour ne pas dire le tsar » suite à la fin de l’accord sur les céréales. La déclaration finale des leaders réunis à Bruxelles exprime leur « profonde préoccupation sur la guerre en cours contre l’Ukraine », sans toutefois mentionner Moscou.