Mathieu Kassovitz dénonce les violences policières suite à la mort de Nahel
Le célèbre réalisateur de « La Haine », Mathieu Kassovitz, a pris la parole une nouvelle fois pour dénoncer la mort violente de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un policier après avoir refusé d’obtempérer. Invité sur le plateau de l’émission « Les Grandes Gueules », l’acteur-réalisateur a exprimé son indignation face à ce drame.
Des déclarations policières trompeuses
D’après Mathieu Kassovitz, les premières déclarations de la police étaient fausses, notamment en ce qui concerne le policier qui a tiré sur Nahel. Il souligne également le temps écoulé entre le meurtre et la mise en garde à vue du policier, qui a duré toute la journée. Pour l’acteur, cela témoigne d’un système répétitif, qui met en cause le manque de justice et d’humanité dans ces affaires. Il estime que le casier judiciaire et la conduite imprudente de Nahel ne justifient en aucun cas la réaction violente du policier.
La nécessité de discernement
Mathieu Kassovitz souligne le rôle essentiel du discernement dans les actions policières, même lorsqu’une poursuite dure plusieurs heures. Il affirme que les policiers ne sont pas menacés dans ce genre de situation et appelle à une réflexion plus humaine dans leur approche. Le réalisateur fait également référence aux émeutes et pillages qui ont suivi la mort de Nahel, en soulignant que les jeunes impliqués dans ces actes sont du même âge que la victime, et que les opportunistes qui profitent de ces événements pour commettre des vols ne représentent qu’une minorité.
En résumé, Mathieu Kassovitz dénonce les violences policières après la mort de Nahel et met en avant la nécessité de discernement et de justice dans de tels cas. Il appelle à une réflexion plus humaine et moins répressive dans les actions policières.