La possible cohabitation des athlètes russes, bélarusses et ukrainiens aux JO de Paris
La question de la présence des athlètes russes et bélarusses aux Jeux olympiques de Paris aux côtés des Ukrainiens se pose. Cependant, il est rappelé que ce n’est pas la première fois que des nations en conflit participent ensemble à une compétition sportive. Les organisateurs ont déjà su gérer ce genre de situation par le passé. La cohabitation entre athlètes de nations en tensions est dans l’esprit olympique.
Précédents historiques de cohabitation entre nations en conflit
Plusieurs exemples de cohabitation entre athlètes de nations en conflit sont donnés. Par exemple, l’Iran et l’Irak ont participé à deux JO pendant leur conflit armé de huit ans (1980-1988). L’Iran et les États-Unis se sont également régulièrement croisés lors des JO. Malgré ces tensions, très peu d’incidents ont été constatés. Il est rappelé toutefois que des refus de salutations ou des retraits de compétition peuvent arriver, comme l’exemple d’un judoka égyptien refusant de serrer la main de son adversaire israélien.
La menace de boycott de l’Ukraine
La décision du CIO quant à la participation des Russes et Bélarusses aux JO de Paris n’a pas encore été prise. Le CIO a recommandé leur réintégration sous conditions, ce qui a suscité l’indignation des autorités ukrainiennes qui menacent de boycotter les JO. Cette menace est considérée comme une posture politique et du lobbying selon un géopoliticien du sport.
Une possible séparation physique des nations au village
Il est envisagé qu’il y ait une séparation physique des nations au village olympique pour éviter les tensions. Bien que la cohabitation soit possible, certains incidents peuvent survenir, notamment dans les vestiaires. Les organisateurs des JO de Paris prennent en compte cette éventualité et veilleront à assurer la sécurité des athlètes. La décision finale sera prise en fonction des mesures de sécurité nécessaires. La priorité absolue est la sécurité des athlètes.