Emballeur plastiques surdimensionnés : une mise en demeure pour cinq grandes marques
Les ONG Foodwatch et Zero Waste France ont récemment dénoncé les emballages surdimensionnés de cinq grandes marques, estimant qu’il s’agissait d’une tromperie envers les consommateurs et d’une aberration pour la planète. Les marques mises en cause sont Carambar & co, Mondelez, Herta et Casa Tarradellas, Giovannelli Rana et Daco Bello. La répression des fraudes va être sollicitée par les deux ONG pour prendre des mesures contre ce problème généralisé.
Les emballages surdimensionnés comme pratique commerciale trompeuse
Les ONG se basent sur le code de la consommation et le code de l’environnement pour justifier leur action contre les emballages surdimensionnés. Selon elles, ces emballages trompent le consommateur quant à la quantité et au volume réels du produit. Cette pratique peut donc être considérée comme une pratique commerciale trompeuse. De plus, le code de l’environnement précise que les emballages doivent être conçus de manière à limiter leur volume et leur masse au minimum nécessaire pour garantir la sécurité, l’hygiène et l’acceptabilité.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire et le problème du plastique jetable
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, adoptée en 2020, fixe comme objectif la sortie de la France du plastique jetable d’ici 2040. Cette loi interdit progressivement certains produits en plastique, tels que la vaisselle, les confettis, les cotons-tiges, les pailles et les emballages. Depuis 2022, il est par exemple interdit de fabriquer des emballages à partir de plastique oxo-dégradable, qui reste dans l’environnement pendant des centaines d’années.
Les difficultés de l’interdiction des emballages plastiques pour les fruits et légumes
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit également l’interdiction des emballages plastiques pour les fruits et légumes. Cependant, cette mesure a rencontré des obstacles. En décembre 2022, le Conseil d’Etat a rejeté un décret d’application comportant des dérogations temporaires pour certains fruits et légumes considérés comme fragiles. Le gouvernement a ensuite publié un nouveau décret avec une liste d’exemptions plus courte, permettant à certains fruits et légumes d’être encore emballés dans du plastique. Les pommes et les poires seront bientôt interdites de plastique, mais les industriels ont jusqu’à la fin de l’année 2023 pour écouler leur stock d’emballage.
En conclusion, les emballages plastiques surdimensionnés continuent de poser un problème non seulement pour les consommateurs, mais aussi pour l’environnement. Les ONG Foodwatch et Zero Waste France espèrent que leurs démarches légales seront suivies d’effets et que les grandes marques adopteront des mesures pour réduire ces emballages inutilement volumineux.