Policier incarcéré à Marseille : la mobilisation des commissariats prend de l’ampleur
Dans les Bouches-du-Rhône, entre 400 et 600 policiers seraient en arrêt maladie afin de montrer leur colère après le placement en détention de l’un des leurs, accusé d’avoir violemment agressé un jeune homme pendant les émeutes.
Une situation préoccupante dans les rues de Marseille
Dans les rues de Marseille (Bouches-du-Rhône), au plus fort de la saison touristique, aucune patrouille de police n’était visible, lundi 24 juillet. Dans les commissariats de la ville, seuls les cas les plus urgents sont traités. Dans le département, entre 400 et 600 policiers seraient en arrêt maladie. Une façon de montrer leur colère après le placement en détention de l’un des leurs, accusé avec trois autres policiers d’avoir violemment agressé un jeune homme pendant les émeutes.
Un sentiment de négligence envers les policiers
En solidarité avec Marseille, d’autres commissariats ont également décidé de n’assurer qu’un service minimum. « On a l’impression qu’on se fout de nous aujourd’hui. On ne prend pas soin des policiers, qui sont systématiquement montrés du doigt dans leurs actions, sont stigmatisés, vilipendés », affirme Laurent Martin de Frémont, secrétaire départemental de l’unité SGP Police 06. L’affaire a pris une tournure politique, lundi. Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, a apporté son soutien aux policiers incriminés.
Une mobilisation qui s’amplifie et fait réagir
La mobilisation des policiers à Marseille prend de l’ampleur, avec un nombre croissant d’arrêts maladie. Cela a des conséquences directes sur la sécurité dans la ville, avec aucune patrouille visible dans les rues. Cette situation préoccupe les habitants et met en lumière le sentiment de négligence envers les policiers. La solidarité s’étend également à d’autres commissariats qui ont décidé de n’assurer qu’un service minimum. La situation a même pris une tournure politique, avec le soutien apporté par le directeur général de la police nationale aux policiers incriminés.
La situation reste tendue et il est crucial de trouver une solution rapide afin de rétablir l’ordre et la confiance entre les policiers et la population.