Discussion au sommet entre l’UE et l’Amérique latine
Les discussions au sommet entre les dirigeants des pays de l’Union européenne et d’Amérique latine ont connu un blocage mardi 18 juillet en raison de la responsabilité de la Russie dans la guerre en Ukraine. Certains pays proches de Moscou refusent de reconnaître cette responsabilité.
Le Nicaragua, pays opposé au texte final
Selon plusieurs sources diplomatiques, le pays le plus opposé au texte final de la déclaration conjointe est le Nicaragua. Malgré les tentatives de compromis, le texte a été modifié à plusieurs reprises pour tenter de trouver un accord. Le premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel a déclaré : «Il serait dommage que nous ne soyons pas en mesure de dire qu’il y a une agression russe en Ukraine. C’est un fait».
Récalcitrants concernant l’Ukraine
Lors des discussions de lundi soir, le premier ministre irlandais Leo Varadkar a indiqué que «presque tous les pays de l’UE, d’Amérique latine et des Caraïbes» étaient prêts à soutenir clairement l’Ukraine dans sa lutte pour l’indépendance et la liberté. Néanmoins, il a souligné la présence de «un ou deux récalcitrants» qui freinaient l’adoption du texte final. Il a affirmé qu’il était préférable de ne pas aboutir à une conclusion plutôt que d’avoir une formulation vague et floue.
Pessimisme quant à un compromis
Le ministre chilien des Affaires étrangères Alberto van Klaveren s’est montré pessimiste quant à la possibilité d’un compromis. Il a déclaré : «Cela semble très difficile». Il est également surpris par le fait que certains membres de leur groupe s’opposent à une résolution sur la guerre en Ukraine. De son côté, le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a commenté la perception de la Russie en Amérique latine, où elle est présentée comme un pays pacifique agressé par l’OTAN. Il a ajouté que la Russie poursuit une politique agressive et colonialiste.
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