Suspension de visas avec le Niger, Mali, Burkina Faso : une décision « scandaleuse et aberrante » qui « porte vraiment atteinte à l’image de notre pays », dénonce Aurélie Filippetti
Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles à la mairie de Paris et ancienne ministre de la Culture, exprime sa révolte face à la récente directive qui demande aux professionnels français de suspendre toute collaboration avec des artistes nigériens, burkinabés et maliens. Selon elle, cette décision est « scandaleuse et aberrante » et porte gravement atteinte à l’image de la France.
La colère dans le monde de la culture
Suite à la diffusion de cette directive, le monde de la culture est en émoi. Les artistes et les professionnels de l’art sont vivement touchés par cette décision qui les exclut de la scène artistique française. Le ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, a tenté de calmer les esprits en affirmant que les échanges avec ces artistes ne devaient pas s’arrêter. Aurélie Filippetti soutient cette position et appelle à un revirement du Quai d’Orsay concernant cette décision « scandaleuse ».
Des représailles contre les artistes
Les syndicats, tels que le Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles) et ses homologues, dénoncent une directive rédigée sur instruction du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ils critiquent le ton comminatoire et estiment que cette mesure est une forme de représailles contre les artistes. Selon eux, il est suggéré que ces artistes ne sont pas de vrais artistes et qu’ils viennent en France pour d’autres raisons que l’art. Aurélie Filippetti partage cette indignation envers le traitement réservé aux artistes et considère cette décision comme injuste.
Des conséquences sur les artistes
Malgré les propos rassurants du ministre de la Culture, Aurélie Filippetti constate que certains artistes ne pourront pas se produire en France en raison de cette suspension de visa. Par exemple, quatre interprètes du Burkina Faso et du Niger ne pourront pas participer au festival de danse africaine Génération A au Théâtre Paris-Villette. Selon Aurélie Filippetti, ces artistes sont injustement sanctionnés.
Un argument contesté
Le ministre Rima Abdul-Malak justifie cette directive en expliquant que les services de visa ne sont plus en service dans ces pays, rendant impossible l’obtention de visas pour venir en France. Aurélie Filippetti réfute cet argument et souligne qu’il est possible de délivrer des visas depuis la France pour les spectacles auxquels ces artistes sont engagés. Elle dénonce le traitement différencié réservé aux artistes africains et estime que cette décision du Quai d’Orsay est aberrante et scandaleuse.
Un appel au retour en arrière
Aurélie Filippetti conclut en affirmant qu’il est inacceptable de traiter les artistes et les ressortissants de ces pays africains de manière discriminatoire. Elle qualifie cette décision du Quai d’Orsay de faute énorme et appelle à un retour en arrière.
En conclusion, la suspension de visas avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso suscite une vive indignation dans le monde de la culture. Aurélie Filippetti dénonce cette décision « scandaleuse et aberrante » qui porte atteinte à l’image de la France et demande son réexamen. Les syndicats artistiques dénoncent des représailles contre les artistes africains et soulignent les conséquences négatives sur leur participation aux événements culturels français. Ces mesures sont contestées et considérées comme discriminatoires. Aurélie Filippetti appelle à un traitement équitable et exhorte le Quai d’Orsay à revenir sur cette décision erronée.