La voiture autonome : un défi technologique majeur
La voiture autonome est l’un des grands défis technologiques des prochaines années. Cette technologie révolutionnaire permettra à la voiture de se passer de conducteur et de nous emmener, toute seule, en vacances ou au travail.
Le rêve de la conduite autonome
L’objectif ultime de la voiture autonome est d’atteindre le niveau 5 d’autonomie. Cela signifie qu’il n’y aura plus aucun accident et aucun embouteillage. La voiture deviendra une deuxième maison, dans laquelle le conducteur pourra regarder un film, lire ses emails ou faire ses achats en ligne. Il sera même possible de lâcher le volant et de tourner le dos à la route, car la voiture pourra conduire seule, d’un point A à un point B.
Cependant, malgré les promesses faites il y a une dizaine d’années, la plupart des constructeurs ont ralenti leurs efforts dans le développement de cette technologie. Aujourd’hui, ce qui est principalement proposé en France, c’est la conduite semi-autonome de niveau 2, en option pour environ 2 000 €. Cette technologie nécessite toujours la présence d’un conducteur dans le siège avant gauche, mais la conduite est assistée par des capteurs, des caméras, le GPS et la cartographie.
La conduite semi-autonome de niveau 2
La conduite semi-autonome de niveau 2 offre des fonctionnalités telles que le régulateur de vitesse adaptatif qui ralentit en cas de danger et accélère lorsque cela est possible. Le capteur d’angles morts permet à la voiture de changer de voie pour éviter un accident. Sur certains modèles, il suffit d’activer le clignotant et la voiture effectue le changement de voie toute seule. Bientôt, les voitures pourront également déboîter, dépasser et se rabattre. Cependant, malgré ces avancées, la conduite reste du niveau 2 avec quelques fonctionnalités supplémentaires.
Les voitures de niveau 3 : bientôt disponibles
Pour découvrir les avancées les plus récentes en matière d’autonomie automobile, il faut se rendre aux États-Unis ou en Allemagne. Mercedes-Benz a homologué les premières voitures de niveau 3 dans ces deux pays. Cependant, ce système ne fonctionne que sur certaines routes, comme les autoroutes ou les voies rapides protégées par un terre-plein central, et à une vitesse maximale de 60 km/h. Il s’agit donc d’une avancée limitée, réservée pour le moment aux embouteillages.
Tesla et les voitures électriques
Tesla est également un acteur incontournable dans le développement de la voiture autonome. En France, les voitures électriques de la marque disposent d’une autonomie de niveau 2. Cependant, Elon Musk vise le niveau 5 à long terme, même si les délais pour y parvenir sont constamment repoussés. Plus de 160 000 conducteurs de Tesla participent actuellement au programme FSD de développement de la conduite autonome en Amérique du Nord, mais il faudra encore plusieurs années avant d’atteindre cet objectif.
En conclusion, la voiture autonome représente un défi technologique majeur. Bien que la conduite autonome soit encore limitée, de nombreux constructeurs continuent leurs recherches pour atteindre l’objectif ultime de l’autonomie totale, où la voiture deviendra une véritable deuxième maison.