Policier incarcéré à Marseille : Laurent Nuñez appelle ses troupes à leurs « obligations » et à la « mesure »
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a envoyé une lettre à ses fonctionnaires pour leur rappeler leurs obligations malgré le mouvement de protestation en cours dans la police nationale. Il leur demande de mesurer les conséquences de leur absence de service sur leurs collègues et sur la confiance que le public leur accorde.
Révolte des policiers marseillais
La protestation fait suite à l’incarcération d’un policier à Marseille, accusé de violences policières lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, un jeune de 17 ans abattu lors d’un contrôle routier à Nanterre. Cette arrestation a provoqué la colère des policiers de différentes régions de France. Certains se sont mis en code « 562 », synonyme de service minimum, ou en arrêt maladie pour protester contre cette incarcération.
L’appel du directeur général de la police nationale
Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a exprimé son souhait de voir le policier incarcéré libéré. Il estime qu’avant un éventuel procès, un policier ne devrait pas être en prison même s’il a commis des erreurs graves dans l’exercice de ses fonctions. Ces déclarations ont suscité l’indignation des magistrats et de la classe politique.
En conclusion, malgré le mouvement de protestation, le préfet de police de Paris rappelle aux fonctionnaires leurs obligations envers leurs collègues et envers les citoyens qu’ils sont censés protéger. Pendant ce temps, les policiers de différentes régions de France continuent de manifester leur soutien à leur collègue incarcéré. La situation reste tendue et le débat sur le rôle et les responsabilités des policiers dans la société continue.