Le festival international du film de Toronto malgré la grève à Hollywood
Le festival international du film de Toronto (TIFF) a annoncé sa programmation pour son édition de septembre, malgré la grève des acteurs et scénaristes qui paralyse Hollywood. Malgré cela, de nombreuses têtes d’affiche américaines sont présentes dans la programmation.
La grève à Hollywood impacte le TIFF
La grève du syndicat des acteurs SAG-AFTRA empêche ses membres de promouvoir les films des grands studios et plateformes de streaming. Les négociations pour revaloriser les salaires et encadrer l’usage de l’intelligence artificielle ayant échoué, seuls les acteurs tournant dans des films indépendants pourront bénéficier d’un accord provisoire pour promouvoir leur production.
Des films potentiellement oscarisables à l’affiche
Le TIFF présentera plusieurs films susceptibles de concourir aux Oscars. Parmi eux, « Dumb Money » avec Seth Rogen et Paul Dano, qui retrace la rébellion des boursicoteurs en 2021 contre les fonds d’investissement pariant sur la chute des magasins de jeux vidéos GameStop. Robert De Niro joue quant à lui dans « Ezra », où il incarne un père dont le fils revient vivre sous son toit après la fin de sa carrière et de son mariage.
Une programmation riche et variée
Le festival présentera également d’autres premières mondiales, notamment le drame français « Les Indésirables » de Ladj Ly, la comédie sportive « Une Equipe de rêve » de Taika Waititi et « Seven Veils » d’Atom Egoyan avec Amanda Seyfried. Le réalisateur américain Alexander Payne présentera également en première internationale son film « The Holdovers », qui raconte l’histoire d’un enseignant chargé de superviser les élèves d’un internat pendant les vacances de Noël.
Le TIFF, une étape importante dans la course aux Oscars
Le TIFF est considéré comme une étape clé des festivals d’automne, aux côtés de Venise et Telluride, où de nombreux films en lice pour les récompenses américaines sont dévoilés. Son prix du public est un indicateur important dans la course aux Oscars, avec deux de ses précédents lauréats, « Nomadland » et « Green Book », ayant remporté l’Oscar du meilleur film après avoir été remarqués à Toronto.