Le permis de construire du Mur pour la paix annulé pour vice de procédure
Le tribunal administratif de Paris a récemment annulé le permis de construire encadrant le Mur pour la paix, une structure érigée pendant vingt ans sur le Champ-de-Mars. Cette décision a été prise en raison d’un «vice de procédure», laissant ainsi l’œuvre à la recherche d’un nouvel emplacement.
Un recours des riverains contre l’installation du Mur pour la paix
Cette annulation du permis de construire fait suite à un recours déposé il y a deux ans par une partie des riverains. Malgré un délai supplémentaire accordé à la Mairie de Paris, cette dernière n’a pas pu obtenir un avis favorable des Architectes des bâtiments de France (ABF), qui ont été consultés dans le cadre de l’instruction du permis de construire. L’opposition des riverains a donc remis en question l’installation du Mur pour la paix avenue de Breteuil.
L’amertume de Marek Halter, époux de l’artiste Clara Halter
Marek Halter, époux de l’artiste Clara Halter, se dit amer face à cette décision. Selon lui, il a fait l’erreur d’accepter le déplacement du Mur pour la paix, avec la promesse qu’il serait reconstruit dans un lieu prestigieux comme l’avenue de Breteuil. Toutefois, il est prêt à discuter d’autres emplacements pour que le mur puisse exister et continuer à susciter l’adhésion du public.
Indemnisation des requérants et perspectives
En plus de l’annulation du permis de construire, le tribunal administratif de Paris a également annoncé l’indemnisation de tous les requérants à hauteur de 1500 euros. Si la Mairie de Paris décide d’interjeter appel, l’association Urgences Patrimoine continuera de se mobiliser pour trouver un nouvel endroit pour le Mur pour la paix. Dans tous les cas, la Ville de Paris devra analyser la décision rendue et échanger avec le porteur du projet sur les suites à donner.
En conclusion, l’annulation du permis de construire du Mur pour la paix sur l’avenue de Breteuil est une décision motivée par un vice de procédure. Cela a suscité l’amertume de Marek Halter et l’opposition des riverains. Néanmoins, des perspectives restent ouvertes pour que le mur puisse trouver un nouvel emplacement et continuer à symboliser la paix. La prochaine étape dépendra des actions entreprises par la Mairie de Paris et de la mobilisation de l’association Urgences Patrimoine.