Découverte du premier phare des États-Unis à Boston
Un héritage historique
Le premier phare des États-Unis, construit en 1716, se dresse fièrement à Boston. Avec ses 25 mètres de hauteur, il symbolise toute l’histoire du pays. Situé sur un îlot rocailleux en baie de Boston, il a été témoin du passage des partisans de la couronne britannique ainsi que des colons en quête de liberté. Pour atteindre ce phare, il faut environ une heure de navigation à partir du port le plus proche. Sally Snowman, âgée de 70 ans, est l’experte incontestée de ce phare emblématique. Elle confie : « Chaque fois que je vois son clignotement, je ressens comme un salut de ma mère ». Bien qu’elle n’y habite plus depuis 5 ans, Sally Snowman s’y rend toujours plusieurs fois par semaine et conserve même un costume d’époque.
Un symbole de l’indépendance américaine
Pour accéder au cœur du phare, il faut gravir 76 marches en colimaçon. Au fil du temps, il a connu de nombreuses évolutions scientifiques et ne nécessite désormais plus qu’une simple lampe électrique pour fonctionner. Son dôme de verre et ses reflets lui permettent de diffuser une lumière intense, visible jusqu’à 43 km à la ronde les nuits sans nuage, selon Sally Snowman. À Boston, les habitants rejouent l’événement fondateur de la révolution américaine, à savoir le Boston Tea Party. S’ensuit ensuite la guerre d’indépendance, durant laquelle les rebelles tentent de reprendre le contrôle du phare, alors aux mains de l’armée britannique. Avant de quitter Boston, les Anglais font exploser le phare dans le but de saboter le pays naissant. Reconstruit 7 ans plus tard, ce phare devient alors un symbole de l’indépendance maritime des États-Unis.
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