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samedi, septembre 30, 2023

Le Premier ministre arménien redoute une guerre imminente avec l’Azerbaïdjan

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Nouvelle escalade des tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a récemment dénoncé ce qu’il qualifie de « génocide » mené par l’Azerbaïdjan dans l’enclave disputée du Haut-Karabakh. Selon lui, une nouvelle guerre entre les deux pays est « très probable » tant qu’un traité de paix ne sera pas signé et ratifié.

Historique des conflits et situation actuelle

L’Arménie et l’Azerbaïdjan sont engagés dans un conflit territorial depuis plusieurs décennies, notamment pour le contrôle du Haut-Karabakh. La dernière guerre en 2020 s’est soldée par une défaite arménienne et des gains territoriaux pour l’Azerbaïdjan. Depuis, un fragile cessez-le-feu prévaut, mais les tensions se sont récemment exacerbées avec la fermeture de la seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie par l’Azerbaïdjan.

Crise humanitaire et accusations de génocide

Ce blocus azerbaïdjanais a entraîné une grave crise humanitaire dans le Haut-Karabakh, avec des pénuries de nourriture, de médicaments et des coupures de courant fréquentes. Nikol Pachinian accuse l’armée azerbaïdjanaise d’avoir créé un « ghetto » dans l’enclave et dénonce une politique de nettoyage ethnique en cours. Le Premier ministre arménien estime que l’Occident et la Russie doivent exercer une pression accrue sur Bakou pour mettre fin à cette situation.

Obstacles aux négociations de paix

Les négociations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont entravées par la rhétorique agressive et le discours de haine de la part de Bakou envers les Arméniens, selon Nikol Pachinian. Les deux pays accusent également l’autre de ne pas remplir ses obligations envers les accords de paix. Ce conflit a déjà causé la mort de nombreuses personnes, aussi bien lors de la guerre dans les années 1990 que lors du récent affrontement en 2020.

Vers une nouvelle escalade des tensions

La déclaration de Nikol Pachinian selon laquelle une nouvelle guerre est « très probable » souligne la fragilité de la situation actuelle dans la région du Haut-Karabakh. En attendant la signature et la ratification d’un traité de paix, il est essentiel que la communauté internationale, y compris l’Occident et la Russie, s’implique davantage pour résoudre le conflit et mettre fin aux souffrances des populations civiles qui en découlent.

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