Une vente d’actions pour transmettre leur entreprise
Les propriétaires du restaurant « Pare faim », situé à Uzos, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont lancé une vente d’actions le 14 août dernier dans le but de transmettre leur entreprise. Cette vente est ouverte à toute personne majeure sans dossier d’endettement à la banque de France, moyennant un déboursement de 50 euros. Un tirage au sort sera organisé mi-novembre pour désigner le nouveau propriétaire parmi les souscripteurs.
Pas de diplôme requis mais des responsabilités à prendre
Aucun diplôme en cuisine ou en gestion d’entreprise n’est requis pour participer à cette vente d’actions. Cependant, le repreneur désigné devra prendre ses responsabilités. Il pourra bénéficier d’un accompagnement de trois mois s’il le souhaite. Parmi les trois employés actuels, certains participent à cette vente d’actions dans l’espoir de décrocher les clés du restaurant.
Une cuisine simple et une clientèle fidèle
Le « Pare faim » propose une cuisine simple et sans prétention gastronomique. Il compte principalement sur une clientèle fidèle, composée à 85 % d’habitués et de repas de famille. Vincent Lucas, l’actuel propriétaire, souligne que la confiance des clients est essentielle.
Un outil de travail équilibré
Vincent et Carey Lucas, les propriétaires actuels, cherchent à transmettre leur entreprise depuis deux ans sans succès. L’opération de vente d’actions leur permettrait de ne pas avoir à souscrire un prêt, difficile à obtenir dans le contexte actuel. Le montant des souscriptions devrait atteindre 150 000 euros, correspondant à la valeur de l’établissement. Le restaurant dispose de 80 places assises en intérieur et en extérieur, ainsi que d’une belle terrasse et d’équipements pour une activité traiteur. Malgré les difficultés liées à la pandémie, l’établissement est équilibré et ne nécessite ni dette ni travaux.
Des participants variés et une clôture des souscriptions à repousser
À ce jour, 300 souscriptions ont été enregistrées, avec des participants souhaitant soutenir la reprise sans pour autant reprendre l’établissement. Ils auront la possibilité de transmettre la chance d’être tirés au sort à une autre personne. Certains participants sont très sérieux quant à leur candidature pour reprendre le restaurant. L’opération attire même des souscripteurs étrangers, notamment des Belges. La clôture des souscriptions, initialement prévue au 31 octobre, pourrait être repoussée.