Les scientifiques affirment avoir trouvé Argoland, un continent disparu depuis 155 millions d’années
Des scientifiques ont récemment fait une découverte surprenante : ils prétendent avoir retrouvé Argoland, un continent qui s’est détaché de l’Australie il y a 155 millions d’années. Cette découverte, qui était considérée comme un mythe jusqu’à maintenant, a été publiée dans la revue Science Direct le 19 octobre dernier.
Une recherche longue et minutieuse
Les chercheurs ont consacré plusieurs années à la recherche de ce continent disparu. Argoland, d’une longueur estimée à 5000 kilomètres, aurait dérivé vers l’Asie du Sud-Est après s’être détaché de l’Australie. Les indices de son existence ont été découverts lors de recherches dans le bassin océanique de la plaine abyssale d’Argo, au large de la côte nord-ouest de l’Australie.
Des fragments retrouvés en Indonésie et au Myanmar
Les scientifiques ont continué leurs recherches en Asie du Sud-Est, où ils ont retrouvé d’autres fragments de terres anciennes, ainsi que des restes de petits océans datant d’environ 200 millions d’années. Cependant, ces fragments n’étaient pas suffisamment grands pour reconstituer Argoland dans son intégralité.
L’Argoland aurait été désintégré par les forces tectoniques
Selon l’étude, Argoland se serait désintégré au contact des forces tectoniques, qui ont étendu la masse continentale et l’ont éloignée du reste du continent australien. Les chercheurs affirment que ce n’était pas la perte d’un continent en soi, mais plutôt un ensemble déjà fragmenté et étendu.
Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives sur l’histoire de notre planète et souligne l’ampleur des mystères qui entourent la Terre. Elle permet également aux scientifiques de mieux comprendre les mouvements tectoniques qui ont façonné notre planète au fil des millions d’années.
En bref, la découverte d’Argoland est une avancée majeure dans notre compréhension de l’histoire géologique de la Terre. Espérons que de futures études permettront aux scientifiques d’approfondir davantage cette découverte fascinante et d’en apprendre encore plus sur notre planète.