Colère des policiers : le malaise persiste
Le syndicat Unité SGP Police-FO met en garde contre la persistance du malaise au sein de la police nationale, tant que les conditions de travail ne seront pas améliorées. Bruno Bartoccetti, secrétaire national du syndicat, souligne que le malaise est très fort et qu’il durera tant que des mesures d’amélioration ne seront pas prises.
L’appel au code 562 maintenu
Le syndicat maintient son appel à utiliser le « code 562 », qui signifie que seules les activités essentielles de la police sont assurées. Cette mesure sera en vigueur pour une durée indéterminée. Bruno Bartoccetti explique qu’il s’agit d’un bras de fer juridique et administratif entre certains policiers en arrêt maladie et le directeur général de la police nationale. Il estime que les agents en arrêt maladie vont reprendre le travail, mais que cela était prévu pour la plupart d’entre eux.
Un état de « burn-out collectif »
Bruno Bartoccetti met en évidence un état de « burn-out collectif » au sein de la police. Il appelle à une réflexion générale sur ce sujet. Il souligne que les conditions de travail sont très fatigantes pour les policiers, qui ont donné beaucoup ces dernières années. Il déplore également la suppression des jours de congé et de repos lors d’événements sportifs majeurs tels que la Coupe du monde de rugby et les Jeux olympiques et paralympiques.
Conclusion
La colère et le malaise persistants au sein de la police nationale témoignent du besoin urgent d’amélioration des conditions de travail. Le syndicat Unité SGP Police-FO maintient son appel au code 562, tandis que la réflexion sur le « burn-out collectif » gagne en importance. Les policiers espèrent voir des changements concrets afin de pouvoir exercer leur métier dans des conditions plus favorables.