Affaire Hedi : « Nous sommes satisfaits » par la remise en liberté du policier, réagit un secrétaire national d’Unité SGP Police-FO
Une décision saluée par le syndicat
Le policier soupçonné d’avoir gravement blessé Hedi, en marge des émeutes à Marseille début juillet, est remis en liberté ce vendredi. Cette décision a été saluée par Bruno Bartoccetti, secrétaire national chargé de la zone sud du syndicat Unité SGP Police-FO.
Une satisfaction sur le plan humain
« Nous sommes satisfaits car il va pouvoir retrouver sa famille », a déclaré Bruno Bartoccetti. Néanmoins, il estime que le policier aurait dû être libéré dès le départ et ne devrait pas être en détention provisoire.
Des conditions strictes pour le policier
Le policier sera placé en contrôle judiciaire avec des mesures restrictives. Il lui est interdit de rentrer en contact avec la victime ainsi qu’avec les coauteurs ou complices, ainsi que les membres du groupe intervenant le soir des faits. Cette décision a suscité l’incompréhension de Bruno Bartoccetti.
Une demande d’évolution de la loi
Le secrétaire national d’Unité SGP Police-FO dénonce le traitement des policiers en détention provisoire, qui perdent leur salaire contrairement aux autres citoyens français. Il demande une évolution de la loi pour protéger les policiers dans l’exercice de leur profession.
Une pensée pour la victime
Bruno Bartoccetti assure avoir une pensée pour Hedi et sa famille, tout en défendant la liberté du policier mis en cause. Il rappelle également qu’un autre policier en détention provisoire dans une autre affaire ne devrait pas l’être selon lui.