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jeudi, septembre 28, 2023

Ligne Sourovikine : la résistance de l’Ukraine face à la guerre imminente

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Guerre en Ukraine : avancée difficile pour l’armée ukrainienne

Guerre en Ukraine : avancée difficile pour l’armée ukrainienne

Introduction

Deux mois après le lancement de la contre-offensive, les soldats ukrainiens, dorénavant partiellement équipés de matériels occidentaux, restent minimes. Et pour cause : les soldats de Kiev se trouvent opposés à très forte partie.

La ligne Sourovikine

Avec donc la Crimée d’un côté, le Donbass de l’autre, un objectif parfaitement anticipé par les Russes, qui ont donc considérablement renforcé d’est en ouest leur ligne de défense, dite « ligne Sourovikine », du nom du général Sergueï Sourovikine qui l’a conçue. Il s’agit d’une ligne de défense de 30 kilomètres d’épaisseur, à tout le moins difficile à percer, donc.

Les mines comme premier barrage

Premier barrage à franchir pour les Ukrainiens : les champs de mines. On estime en effet à plus de cinq millions le nombre de ces engins dispersés là par les Russes. Aussi, pour franchir un champ de mines, il faut d’abord se débarrasser de l’artillerie adverse, qui ne manquera pas de frapper au premier essai de déminage. La réduction de l’artillerie russe est en cours, et même réussie dans certaines zones clef, avec plusieurs champs de mines franchis, notamment ces derniers jours autour de la petite ville de Robotyne que les Ukrainiens ont commencé à investir.

Les défenses actives

Mais outre les mines, il faut compter aussi sur les défenses actives, qui constituent la seconde épaisseur de la « ligne Sourovikine » : les centaines de kilomètres de tranchées, de galeries et de bunkers hérissés de canons et de chars qui barrent le paysage. Là, c’est une guerre d’infanterie qui se prépare, chaque tranchée devant être prise « à la main », quasiment au corps-à-corps.

Les obus à sous-munition américains

Heureusement pour eux, les Ukrainiens disposent dorénavant d’une arme qui peut faire la différence : les obus à sous-munition américains, livrés récemment et qui projettent chacun non pas une charge explosive, mais une centaine de petites bombes. Une arme idéale pour affronter un complexe de tranchées. Ces bombes à sous-munition ont déjà fait preuve de leur efficacité.

Les unités d’infanterie de second ordre

Enfin, troisième épaisseur de la « ligne Sourovikine » : les unités d’infanterie de second ordre, placées à l’arrière. Souvent mal équipées, constituée en bonne partie de réservistes, elles ne devraient pas poser trop de problèmes à l’armée de Kiev. Reste que cet étagement des défenses russes, sur une profondeur de plusieurs dizaines de kilomètres explique largement le peu d’avancée de l’armée de Kiev en deux mois.


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