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mercredi, octobre 4, 2023

Lutte quotidienne pour la survie dans un village en « zone grise » de la guerre en Ukraine

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Guerre en Ukraine : dans un village en « zone grise », « tous les jours, on lutte pour survivre »

Guerre en Ukraine : dans un village en « zone grise », « tous les jours, on lutte pour survivre »

Introduction

Les forces ukrainiennes ont repris quelques zones depuis le début de leur contre-offensive, dont le village de Vremivka, dans l’oblast de Donetsk, en juin dernier. Lubov et Viktor y vivent, et ils n’ont jamais songé à partir.

La vie dans un village en « zone grise »

« On n’a pas d’électricité, pas d’Internet, pas de réseau de téléphone, pas de télé. On s’est habitués ! », explique Lubov qui, malgré les circonstances, n’arrête jamais de sourire. Elle porte sa robe d’été multicolore et un joli chapeau dans lequel est encore fiché un éclat d’obus. Lubov habite dans le village de Vremivka, dans l’oblast de Donetsk.
Pendant plus d’un an, il est resté en zone grise, ni en territoire ukrainien, ni en territoire russe, mais entre les deux, sous le feu croisé des deux armées. De rares civils sont restés à Vremivka. La zone a été reprise par les forces de Kiev en juin dernier, mais les conditions de vie y restent extrêmement précaires.

Les conséquences de la guerre sur les habitants

Sur les 11 fenêtres de la maison de Lubov et de son époux, seules trois sont restées intactes. Toutes les autres sont recouvertes d’un assemblage de bâches en plastique. Les obus continuent de tomber, mais un peu plus loin, plus dans la cour. Le toit est lui aussi rafistolé. « Ce sont des éclats. Après chaque frappe, on réparait le toit. Ici, on avait des arbres, mais avec l’explosion dans la cour, ils ont disparu », décrit Viktor, 71 ans. Viktor et Lubov ne manquent pas d’argent, mais ils n’ont jamais voulu partir.

La solidarité et la lutte quotidienne pour survivre

« Les gens qui sont restés sont devenus plus soudés, estime Viktor. Ils s’entraident plus, ils sont plus humains. Ceux qui sont partis… Ils ne vont pas nous comprendre. Parce que nous, tous les jours, on lutte pour survivre ». Il y a quelques mois, le couple a dû enterrer la mère de Lubov, 92 ans, sur la bande de terre devant la maison.

Les espoirs du couple

« On l’a enterrée ici, parce qu’au cimetière, on nous a dit que ce n’était pas possible, qu’il était miné. En plus, c’est en hauteur, ça peut être bombardé », ajoute-t-il. Le couple n’a qu’un souhait : fêter ses noces d’or, dans trois ans, et mourir ensemble, de vieillesse disent les époux, pas de la guerre.

Conclusion

La situation dans le village de Vremivka en Ukraine est précaire, avec des conditions de vie difficiles et constantes menaces liées à la guerre en cours. Malgré cela, certains habitants comme Lubov et Viktor choisissent de rester et luttent tous les jours pour survivre.


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