FRONDE DES POLICIERS : EMMANUEL MACRON « A LÂCHÉ LA POLICE EN RASE CAMPAGNE », DÉNONCE LAURENT JACOBELLI
Contexte de la colère des policiers
Le député Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national de Moselle, accuse Emmanuel Macron d’avoir « lâché la police en rase campagne ». Cette déclaration intervient après une semaine de manifestation de colère des policiers suite à la détention d’un collègue soupçonné de violences, ainsi que la mise en examen de trois autres fonctionnaires dans cette affaire. Parmi les émeutes qui ont éclaté, les policiers dénoncent également la mort de Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre.
Manque de soutien d’Emmanuel Macron
Selon Laurent Jacobelli, Emmanuel Macron a rapidement condamné le policier impliqué dans la mort de Nahel, sans attendre la décision de la justice. Le député estime que le président a une part de responsabilité dans cette colère envers les forces de l’ordre. Il ajoute que les policiers ont pratiqué une « grève du zèle » ou pris des arrêts maladie pour manifester leur mécontentement. Cependant, il rappelle que le lien de confiance entre la police et les Français doit être préservé.
Les difficultés des policiers
Laurent Jacobelli met en avant la souffrance des policiers et le nombre important de suicides dans la profession. Il souligne également les conditions de travail difficiles, notamment lors des émeutes urbaines, où les policiers peuvent être menacés, ainsi que leurs familles. Il dénonce un salaire sous-valorisé et un manque de reconnaissance de la part du président de la République.
Inversion des valeurs
Le député dénonce une inversion des valeurs dans laquelle les voyous seraient protégés et les policiers jugés coupables. Il critique le sort des policiers parfois placés en détention et estime qu’il ne faut pas faire de généralités en considérant tous les policiers comme coupables. Il oppose cette vision à celle de La France insoumise et affirme que ce n’est pas la vision qu’il souhaite pour la France.
Laurent Jacobelli déplore une situation où maintenir l’ordre est plus difficile que le détruire et attaquer. Il conclut en affirmant que les Français ne tolèrent pas cette inversion des valeurs, et encore moins les policiers.
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