La décision de la Russie d’arrêter l’exportation des céréales ukrainiennes est une erreur selon Macron
Le président français, Emmanuel Macron, a critiqué la décision de Vladimir Poutine de mettre fin à la participation de la Russie à l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes. Selon Macron, cette décision est « une énorme erreur » et montre que la Russie utilise la nourriture comme une arme. Il a affirmé que la Russie avait décidé « d’affamer des pays déjà en difficulté ». Cette déclaration a été faite à l’issue d’un sommet à Bruxelles entre les dirigeants des pays de l’Union européenne et d’Amérique latine.
Les risques de pénurie et les réactions internationales
La Russie a signifié lundi son refus de maintenir l’accord céréalier signé en juillet 2022, dénonçant les entraves au commerce des engrais et des autres produits russes. Cet accord avait permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens en un an, contribuant à stabiliser les prix alimentaires mondiaux et à écarter les risques de pénurie. La décision de la Russie de ne pas renouveler cet accord a suscité de vives réactions de la part de plusieurs chefs d’État occidentaux, ainsi que du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Ce dernier a averti que « des centaines de millions de personnes font face à la faim » et qu’elles vont en « payer le prix ».
Accusations mutuelles entre la Russie et l’Ukraine
Mardi, Moscou a accusé l’Ukraine d’utiliser le couloir maritime ouvert dans le cadre de l’accord « à des fins militaires », après que Kiev a frappé le pont stratégique reliant le territoire russe à la péninsule ukrainienne annexée de Crimée. Ces accusations ont ajouté aux tensions déjà existantes entre les deux pays.
En conclusion, la décision de la Russie de mettre fin à l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes a suscité de vives critiques de la part du président français Emmanuel Macron, qui a qualifié cette décision d’« énorme erreur ». Les réactions internationales ont également été négatives, avec des avertissements sur les risques de pénurie alimentaire. De plus, les accusations mutuelles entre la Russie et l’Ukraine ajoutent aux tensions déjà existantes entre les deux pays.