Huit « limites planétaires » sur neuf bientôt dépassées : l’habitabilité de la Terre de plus en plus menacée affirme une étude scientifique
Une récente étude scientifique, publiée par le Stockholm Resilience Center, alerte sur le dépassement imminent de huit des neuf « limites planétaires ». Ces limites sont les seuils à ne pas franchir pour préserver les écosystèmes et maintenir la Terre dans une « zone de fonctionnement sûre ». Il est actuellement constaté que six de ces seuils sont déjà dépassés, tandis que les deux autres, à savoir l’acidification des océans et la concentration des particules fines polluantes dans l’atmosphère, sont sur le point d’atteindre les seuils d’alerte.
Un constat alarmant pour l’avenir de la planète
Ces résultats montrent que la pollution et l’exploitation des ressources naturelles par l’humanité ont déjà eu de graves conséquences sur l’environnement. Parmi les limites déjà dépassées figurent le changement climatique, la déforestation, la perte de biodiversité, la quantité de produits chimiques synthétiques, la raréfaction de l’eau douce et l’équilibre du cycle de l’azote. Comparé à l’évaluation précédente effectuée par le Stockholm Resilience Center en 2019, il a été constaté que le nombre de limites dépassées a doublé. Seule la couche d’ozone semble résister, avec une marge de sécurité.
Les « limites planétaires » comme référence
La notion de « limites planétaires » est aujourd’hui devenue une référence dans les études environnementales et est mentionnée même dans les rapports du Giec. Cette dernière étude précise cependant qu’il est possible de revenir en deçà des seuils d’alerte pour ces neuf limites planétaires, à condition de prendre des mesures efficaces, notamment en limitant la quantité de déchets rejetés et les extractions de ressources naturelles.
Ces nouvelles données scientifiques mettent en évidence l’urgence d’agir pour préserver l’habitabilité de la Terre. Les gouvernements, les entreprises et les citoyens doivent collaborer et mettre en place des initiatives durables pour inverser cette tendance et protéger notre planète pour les générations futures.