Niger : l’espace aérien fermé « face à la menace d’intervention »
Introduction:
L’ultimatum fixé par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) au Niger est arrivé à son terme. En réaction à la possible intervention armée en cas de non-rétablissement du président Bazoum dans ses fonctions, le pays a décidé de fermer son espace aérien. Cet article fait le point sur la situation actuelle au Niger.
Le contexte :
- La Cédéao a fixé un ultimatum aux militaires du Niger pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions
- L’espace aérien nigérien est fermé jusqu’à nouvel ordre en raison de la menace d’intervention
- Une délégation des partisans du coup d’Etat s’est réunie à Niamey
- Le président Bazoum mise sur la négociation
- La France appelle à prendre la menace d’intervention au sérieux
La fermeture de l’espace aérien :
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), qui a pris le pouvoir au Niger, a annoncé la fermeture de l’espace aérien face à la menace d’intervention en provenance des pays voisins. Cette mesure est en vigueur jusqu’à nouvel ordre. Le CNSP prévient que toute violation de cette fermeture entraînera une riposte énergique et instantanée.
Les partisans du coup d’Etat :
Près de 30 000 partisans du coup d’Etat se sont rassemblés à Niamey. Le stade Seini Kountché, le plus grand du pays, était presque rempli. Les soutiens des militaires arboraient des drapeaux russes et des portraits des dirigeants du CNSP. L’atmosphère était festive lors de cette manifestation.
La position du président Bazoum :
Malgré sa séquestration depuis le putsch, le président nigérien Mohamed Bazoum reste optimiste quant à une résolution pacifique de la crise. Il mise sur la négociation pour éviter une intervention militaire. Il a également tenu à affirmer qu’il était en bonne santé.
L’appel de la France :
La ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, estime qu’il faut prendre la menace d’une intervention militaire très au sérieux. Elle demande aux putschistes nigériens de prendre en considération cette menace émanant d’une force régionale.
Conclusion :
La situation au Niger reste tendue alors que l’ultimatum fixé par la Cédéao a expiré. L’espace aérien du pays est fermé face à la menace d’intervention. Le président Bazoum mise sur la négociation pour résoudre cette crise pacifiquement. La communauté internationale, notamment la France, appelle à prendre cette menace au sérieux. Il est désormais primordial de suivre de près l’évolution de la situation.