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dimanche, octobre 1, 2023

Nouveau titre court : « Six pays intègrent les Brics pour faire face à l’Occident »

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Six nouveaux pays rejoignent le club des Brics

Le groupe des Brics, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, va s’agrandir avec l’arrivée de six nouveaux pays à partir du 1er janvier 2024. Il s’agit de l’Iran, de l’Egypte, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, de l’Ethiopie et de l’Argentine. Cette décision, qui peut sembler économique, est en réalité un choix politique anti-occidental assumé.

Un choix politique avant tout

Lors du 15e sommet des Brics à Johannesburg, les tractations se sont déroulées à huis-clos. Plusieurs critères ont été pris en compte pour l’intégration de ces nouveaux membres, notamment leur poids, leur autorité et leur position sur la scène internationale. Il est évident que ces critères politiques ont eu une influence majeure dans le choix final.

Une réconciliation géographique

Parmi les six nouveaux entrants, quatre appartiennent à la même zone géographique, à savoir le Moyen-Orient. L’Arabie saoudite et l’Iran, malgré leur rivalité historique, ont entamé un rapprochement diplomatique. Leur inclusion dans le club des Brics renforce cette réconciliation. Ces pays possèdent d’importantes réserves de pétrole et de gaz et sont dirigés par des systèmes politico-religieux ultra-conservateurs. L’intégration aux Brics permet à Téhéran de réduire son isolement international et à Ryad de s’émanciper des Etats-Unis en rejoignant un club majoritairement anti-occidental.

Une opposition aux Occidentaux

L’opposition aux Occidentaux semble être le principal dénominateur commun des membres des Brics, surtout après cet élargissement. Certains pays, comme l’Egypte et l’Argentine, entretiennent des relations solides avec non seulement Washington mais aussi Pékin, Moscou ou Brasilia. L’arrivée de ces nouveaux pays, dont la cohésion reste à prouver, est un exercice délicat. Cet élargissement est soutenu par le président chinois Xi Jinping, qui le qualifie d’étape « historique ». Cette décision fait écho au mouvement des « non-alignés » des années 1970, où les pays émergents cherchaient à contrer l’influence occidentale.

D’autres pays en attente

D’autres pays aspirent à rejoindre le club des Brics, souvent en raison de performances économiques insuffisantes. C’est le cas de l’Algérie, malgré ses immenses richesses en pétrole et en gaz. Son économie stagne depuis des décennies et son PIB par habitant est similaire à celui de l’Egypte, qui est désormais membre des Brics. Toutefois, les Egyptiens jouent un rôle important dans la scène diplomatique régionale en tant que siège de la Ligue arabe.

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