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vendredi, septembre 29, 2023

Nouvelle perspective sur les violences faites aux femmes : « Un monde plus sale que moi » de Capucine Delattre

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Rentrée littéraire 2023 : « Un monde plus sale que moi » de Capucine Delattre dénonce les violences faites aux femmes post #MeToo

Dans son deuxième roman « Un monde plus sale que moi », Capucine Delattre, jeune auteure de 23 ans, aborde sans concessions les thèmes des violences faites aux femmes et de l’influence du mouvement #MeToo.

Une génération post #MeToo croyant être à l’abri des violences faites aux femmes

Capucine Delattre, de la génération post #MeToo, offre avec « Un monde plus sale que moi » un portrait glaçant d’une génération qui a cru pouvoir échapper aux agresseurs et aux porcs. Le roman met en lumière les illusions créées par le mouvement #MeToo et démontre que les violences faites aux femmes perdurent malgré les prises de conscience.

Le parcours d’Elsa, victime de violences et de manipulation

Le roman suit le parcours d’Elsa, une jeune femme qui découvre l’amour en même temps que le mouvement #MeToo. Elle rencontre Victor, homme plus âgé qu’elle, et se retrouve dans une relation toxique et consentante. Malgré les prises de conscience suscitées par #MeToo, Elsa ne parvient pas à identifier les violences qu’elle subit. L’auteure interroge ainsi la notion de « bonne victime » et remet en question les stéréotypes liés aux violences faites aux femmes.

Une remise en question de la beauté et du rapport au corps

Capucine Delattre met également en lumière le rapport détraqué par la violence et l’injonction à la beauté que les femmes entretiennent avec leur corps. Le roman soulève la question de la valorisation d’un individu en fonction de son apparence physique, et dénonce les conséquences néfastes de cette pression sociale.

Un roman percutant pour déconstruire les illusions post #MeToo

« Un monde plus sale que moi » est un roman percutant qui brise les illusions d’une ère post #MeToo où l’on croyait les agresseurs écartés. Capucine Delattre offre un récit brutal, sans concessions, qui interroge notre société et ses mécanismes de violence envers les femmes.

Conclusion

Avec « Un monde plus sale que moi », Capucine Delattre offre un roman engagé et percutant qui dénonce les violences faites aux femmes. En s’inspirant du mouvement #MeToo, l’auteure met en lumière les illusions de sécurité et la persistance des agressions. Ce roman brise les stéréotypes et interroge le rapport à la beauté et au corps. Une lecture nécessaire pour continuer à faire évoluer les mentalités.

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