Profanations du Coran en Suède : une polémique qui oppose la Suède à l’Irak et d’autres pays musulmans
Les profanations du Coran par un réfugié irakien en Suède enflamment l’opinion publique
Pour la deuxième fois en un mois, un réfugié irakien en Suède a profané un exemplaire du Coran. Salwan Momika, lors d’un rassemblement à Stockholm, a piétiné et mis en pièces le livre sacré de l’islam.
La Suède se trouve dans une position délicate entre condamnation et défense de la liberté d’expression
La classe politique suédoise est confrontée à l’équilibre délicat entre la condamnation des actes de Salwan Momika et la défense de la liberté d’expression. La justice suédoise a autorisé ces manifestations en vertu de cette liberté. Cependant, cette position coûte cher à la Suède sur le plan diplomatique, notamment avec l’expulsion de l’ambassadrice suédoise par l’Irak.
Des profanations liées à un activiste irakien réfugié en Suède
Salwan Momika, un réfugié irakien originaire d’Irak, a déclaré avoir quitté son pays en 2017. Il est devenu athée et dénonce aujourd’hui la religion comme un danger pour l’esprit humain. Il a spécifiquement visé l’islam et le Coran, estimant que ce dernier incite à la violence contre les non-musulmans. Il affiche des liens avec une milice chrétienne luttant contre l’État islamique en Irak.
La Suède oscille entre malaise et défense de la liberté d’expression
Les actions de Salwan Momika ont suscité des débats en Suède. La police avait initialement interdit l’organisation de rassemblements pour brûler le Coran, mais la justice suédoise a autorisé ces manifestations au nom de la liberté d’expression. Le Premier ministre suédois et le ministère des Affaires étrangères ont condamné les actes de Salwan Momika tout en soulignant la nécessité de réfléchir à ces questions en Suède.
L’affaire déclenche une crise diplomatique et s’invite à l’ONU
Les profanations du Coran ont suscité de vives réactions dans le monde musulman. L’ambassade de Suède en Irak a été brièvement envahie par des manifestants et plusieurs pays musulmans ont rappelé leurs ambassadeurs en Suède. Le sujet a également été débattu à l’ONU, où une résolution condamnant ces actes a été adoptée malgré les réserves de certains pays occidentaux concernant la pénalisation du blasphème.
Les tensions diplomatiques s’intensifient avec l’expulsion de l’ambassadrice suédoise et les manifestations
Suite à l’incendie de l’ambassade de Suède à Bagdad, le gouvernement irakien a ordonné l’expulsion de l’ambassadrice suédoise et menacé de rompre les relations diplomatiques. Les manifestations se sont également étendues à d’autres pays comme l’Iran et le Liban. La Suède a temporairement déplacé son ambassade en Irak et fait face à des tensions diplomatiques avec plusieurs pays.
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