Le mouvement « no wash » : une nouvelle tendance
Le mouvement « no wash » ou « low wash » gagne en popularité à travers le monde. De plus en plus de personnes décident de ne plus laver leurs vêtements ou de les nettoyer moins fréquemment. Les adeptes de ce mouvement mettent en avant l’impact sur l’environnement, le coût de l’eau et de l’électricité, ainsi que la notion d’hygiène.
Limiter la fréquence des lavages pour préserver l’environnement
Les partisans du « no wash » remettent en question la fréquence des lavages. En effet, selon une étude de l’université de Leeds en Grande-Bretagne, une machine à laver est utilisée en moyenne plus de 180 fois par an dans les pays occidentaux. Cela représente une consommation importante d’eau et d’électricité, d’autant plus si l’utilisation de la machine est associée à un sèche-linge. De plus, les rejets de microfibres provenant du linge lavé à la maison peuvent contaminer les océans et les animaux marins.
Une nouvelle approche de la mode durable
Certains créateurs de mode intègrent même cette tendance dans leur stratégie d’entreprise. Stella McCartney, par exemple, défend l’idée de ne pas nettoyer ses vêtements si cela n’est pas nécessaire. Elle affirme même ne pas changer de soutien-gorge tous les jours. D’autres marques ont également lancé des défis tels que porter la même robe pendant 100 jours ou proposent des sous-vêtements qui peuvent être portés plusieurs jours consécutifs sans être lavés.
Hygiène et solutions alternatives
La question de l’hygiène se pose naturellement dans ce mouvement. Les adeptes du « no wash » ont adopté différentes solutions pour pallier ce problème. Certains mettent en avant l’exposition aux rayons ultraviolets (UV) ou l’aération des vêtements à l’air libre. Il existe même une tendance extrême consistant à ne laver ses vêtements en machine que tous les six mois, car ils dureraient plus longtemps ainsi.
Trouver un équilibre
En conclusion, le mouvement « no wash » propose une réflexion sur nos habitudes de lavages. Il encourage à trouver un équilibre entre l’hygiène, la préservation de l’environnement et la durabilité des vêtements. Si les vêtements ne présentent aucune odeur désagréable, il n’est pas nécessaire de les laver systématiquement. Une approche plus raisonnée du lavage permet de réduire la consommation d’eau et d’électricité et de limiter l’impact des microfibres sur l’environnement marin.