15.8 C
Paris
dimanche, septembre 24, 2023

«Propagation en cascade des arrêts-maladies chez les policiers, au-delà de Marseille»

Date:

Titre : Mouvement de protestation des policiers en arrêt maladie : une contestation nationale qui s’amplifie

Sous-titre 1 : Dépôt massif d’arrêts maladie à Marseille

Sous-titre 2 : Le mouvement se propage à travers la France

Sous-titre 3 : Difficulté à quantifier l’ampleur du mouvement

Sous-titre 4 : Les autorités démentent les rumeurs de non-prise en compte des plaintes

Sous-titre 5 : Un malaise plus profond dans la profession de policier

Sous-titre 6 : Une contestation qui pourrait durer et s’étendre

Sous-titre 7 : Solidarité et soutien entre les policiers

Sous-titre 1 : Dépôt massif d’arrêts maladie à Marseille

Près d’un mois après l’incarcération d’un policier de la brigade anticriminalité de Marseille soupçonné de violences sur un jeune homme lors d’émeutes, un mouvement de contestation d’envergure nationale prend de l’ampleur. Les policiers ont décidé de déposer des arrêts maladie en masse, ce qui affecte le fonctionnement des services de police.

Selon Thierry Carmignani, secrétaire départemental adjoint des Bouches-du-Rhône pour le syndicat UNSA Police, le mouvement a commencé à Marseille puis s’est propagé rapidement à travers l’Hexagone. Cette forme de contestation permet aux policiers d’exprimer leur mécontentement sans enfreindre l’interdiction de faire grève.

Sous-titre 2 : Le mouvement se propage à travers la France

Au-delà de Marseille, le mouvement de contestation des policiers en arrêt maladie se répand progressivement dans d’autres villes françaises, qu’elles soient grandes ou petites. Selon une source policière implantée dans l’ouest du pays, plusieurs petits commissariats ont décidé de limiter leurs missions et de ne plus patrouiller activement, tout en continuant de prendre en compte les plaintes.

Dans les Alpes-Maritimes, près de la moitié des policiers seraient en arrêt maladie. Thierry Carmignani affirme que le ras-le-bol se généralise partout en France. Cependant, il est difficile d’établir un décompte précis du mouvement national, car les arrêts maladies peuvent être transmis à l’employeur jusqu’à 48 heures après leur début effectif.

Sous-titre 3 : Difficulté à quantifier l’ampleur du mouvement

Il est difficile de quantifier précisément le nombre de policiers en arrêt maladie dans toute la France en raison des informations contradictoires circulant sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées. Selon une source bien informée, plusieurs centaines de policiers seraient actuellement en arrêt dans les Bouches-du-Rhône, mais il est important d’être prudent avec les chiffres non-officiels.

En 2019, l’INSEE rapportait un taux de policiers et gendarmes de 37 pour 10 000 habitants, ce qui représente environ 7500 agents en service. Malgré le mouvement de contestation, les autorités affirment que les appels d’urgence sont toujours pris en compte et que les interventions se poursuivent.

Sous-titre 4 : Les autorités démentent les rumeurs de non-prise en compte des plaintes

La préfecture de police des Bouches-du-Rhône dément formellement les rumeurs selon lesquelles certaines plaintes ne seraient pas prises en compte dans certains commissariats du département. Les autorités assurent que les appels au 17 fonctionnent toujours et que les plaintes sont traitées normalement.

Cependant, il est important de souligner que le ras-le-bol et le malaise qui touchent la profession de policier ne doivent pas être négligés. Les événements des dernières années tels que les mouvements des « Gilets jaunes », la pandémie de Covid-19, les manifestations contre la réforme des retraites et les émeutes urbaines ont contribué à nourrir ce malaise.

Sous-titre 5 : Un malaise plus profond dans la profession de policier

Au-delà de l’incarcération d’un policier à Marseille, les policiers expriment un mélange de ras-le-bol, de pression et de sentiment d’injustice après les différents événements auxquels ils ont dû faire face. Ils estiment ne pas recevoir suffisamment de soutien de la part de la population et se sentent souvent abandonnés.

Thierry Carmignani souligne que cette contestation prend une ampleur inédite à Marseille et qu’elle pourrait se poursuivre. D’autres directions, comme la police judiciaire, pourraient également rejoindre le mouvement de contestation.

Sous-titre 6 : Une contestation qui pourrait durer et s’étendre

Les policiers en arrêt maladie affirment que leur action ne se limite pas à une réaction ponctuelle, mais qu’elle est le reflet d’un malaise plus profond dans leur profession. Ils estiment être confrontés à une accumulation d’heures de travail et à des situations difficiles sur le terrain, ce qui contribue à leur sentiment de ras-le-bol.

Thierry Carmignani est convaincu que le mouvement de contestation des policiers en arrêt maladie n’est pas près de s’arrêter. Il soutient que d’autres directions, notamment la police judiciaire, pourraient se joindre à la contestation à l’avenir.

Sous-titre 7 : Solidarité et soutien entre les policiers

Grégory Joron, secrétaire général d’Unité SGP Police, souligne la solidarité et le soutien entre les policiers face à cette contestation. Il affirme que les policiers comprennent la situation du collègue incarcéré à Marseille et ils ont adopté une position de service minimum pour encadrer leur expression de colère.

Il est important de souligner que ce mouvement de contestation des policiers en arrêt maladie est inhabituel et reflète le malaise profond au sein de la profession. Les policiers expriment leur ras-le-bol face à des situations difficiles et à un manque de soutien perçu de la part de la population.

Fin de l’article

Sur le meme sujet

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici