Crise migratoire : pour Aurore Bergé, « il est de notre responsabilité de garantir un accueil et d’y mettre des limites »
La position d’Aurore Bergé sur la crise migratoire
La ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, était l’invitée du « 8h30 franceinfo » le vendredi 22 septembre. Elle a souligné que « notre responsabilité de gouvernants, c’est à la fois de garantir cette générosité et cet accueil mais aussi d’y mettre encore une fois des limites ». Elle faisait référence à la visite imminente du pape François à Marseille, qui mettra en évidence les défis migratoires de la Méditerranée.
Selon Aurore Bergé, il est crucial de maintenir un équilibre entre notre capacité d’accueil et les demandes. La venue du pape François intervient juste après l’arrivée de près de 8 500 migrants sur l’île italienne de Lampedusa, ce qui a poussé l’Union européenne à adopter un plan d’urgence pour aider l’Italie à gérer les flux migratoires. Aurore Bergé souligne également que la solidarité européenne est essentielle dans cette crise et que même Giorgia Meloni, présidente italienne du Conseil des ministres, a fait appel à cette solidarité.
La solidarité européenne face à la crise migratoire
La ministre des Solidarités rappelle que la crise migratoire ne concerne pas seulement les pays de la Méditerranée, mais tous les États membres de l’Union européenne. Elle insiste sur l’importance de la solidarité européenne en matière de migration. Aurore Bergé fait référence aux règles européennes existantes et au renforcement du pacte immigration, tout en soulignant que si l’Italie souhaite faire appel à la solidarité européenne, il sera nécessaire d’examiner les différentes situations.
La position de la France sur l’accueil des migrants
Le ministre de l’Intérieur français a déclaré que si les personnes arrivées à Lampedusa sont éligibles au statut de réfugié, la France « est d’accord pour prendre sa part du fardeau ». Aurore Bergé abonde dans ce sens en affirmant que si la France veut continuer à pouvoir accueillir les demandeurs d’asile, il est essentiel d’être ferme sur l’immigration illégale.
En conclusion, Aurore Bergé souligne que la crise migratoire nécessite à la fois des mesures d’accueil et des limites. Elle considère qu’il est de la responsabilité des gouvernants de trouver un équilibre pour garantir une solidarité européenne efficace.