Le syndicat des personnels de direction de l’Education nationale demande la mise en place de la télésurveillance dans les établissements
Le Syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN) réclame la possibilité de faire appel à des sociétés de télésurveillance dans les collèges et lycées. Cette demande fait suite au décès suspect d’un principal de collège à Lisieux, dans le Calvados.
Un drame qui aurait pu être évité
Stéphane Vitel, 48 ans, a été retrouvé mort dans son établissement après avoir répondu à une alerte déclenchée par l’alarme de l’école. Sa famille, inquiète de ne pas le voir revenir, s’est rendue sur place et a découvert son corps sans vie. Le syndicat estime que ce drame aurait pu être évité si une société de télésurveillance avait été mandatée pour intervenir en cas d’urgence.
Renforcer la sécurité dans les établissements scolaires
Didier Georges, membre du SNPDEN, met en avant l’importance de renforcer la sécurité dans les établissements scolaires. Selon lui, les chefs d’établissement sont responsables en permanence de la sécurité de leur école. Par conséquent, il est nécessaire de prévoir des financements suffisants pour faire appel à des sociétés de télésurveillance. En cas de déclenchement d’une alarme, ces sociétés spécialisées pourraient envoyer des professionnels sur place pour évaluer la situation et intervenir si nécessaire.
Des mesures à envisager
Le SNPDEN souhaite que les collectivités territoriales, notamment les départements pour les collèges et les régions pour les lycées, participent financièrement à la mise en place de la télésurveillance. Le syndicat compte également aborder cette question avec Gabriel Attal, le nouveau ministre de l’Education nationale, dès la rentrée scolaire. Il demande que les représentants des départements et des régions soient également impliqués dans les discussions pour trouver des solutions adaptées.
En conclusion, le SNPDEN réclame la mise en place de la télésurveillance dans les établissements scolaires afin d’améliorer la sécurité des personnels et des élèves. Cette mesure permettrait de réagir plus rapidement en cas de problème et d’éviter d’autres drames similaires à celui de Lisieux.